4 réponses à ce sujet

[lh_abdou]

Ils sont partis, jeune ou enfant
Ils sont partis, vieux ou adolescent

Ils nous manquent certes
Cependant ce n 'est pas une perte
L'enveloppe charnelle
Ne masque point l'âme Éternelle

Leur souvenir est bien encré en nous
Leur savoir nous bercent tout le temps
Vous dites qu' ils veillent sur nous
Je vous corrige présentement

Nous pensons qu'ils sont dans l'au delà
Ils sont la tant que notre coeur se bat
Dans ses tumultes incessants débats

Puis un jour on se lasse, on feint l'oublie
De ceux qui sont partis
On tente la survie
Au confins de la vie

Espoir, mirage, quintessance, voyageà l'infini
Nous y croyons, mais c'est bien défini
Notre destin est réel, achevé nous serons finis

Puis sans s'y attendre l'autonme de notre vie
Rassemblera pour rafraichir leurs souvenirs
Dans leurs pleurs , larmes et gouttes de pluies
D'un hiver à l'annonce rude et aplati

Ceux qui nous ont certainement chéri
Peinés, affligés, ils seront trés endoloris
Comme nous le fumes pour autruis

Et puis ils y aura les autres étourdis
Qui veilleront à ce que tous soit vite fini
Afin de retourner aux oublis

Place qui leur revient de droit,
Puisqu'ils l'ont bien choisi !

[Selphie]

De fait, on ne sait pas quelle réalité ou non-réalité au delà de cette absence, mais il est aussi indéniable qu'

 

"Ils sont la tant que notre cœur se bat
Dans ses tumultes incessants débats"

 

votre texte m'a touchée

[lh_abdou]

Très touché par votre sensibilité Selphie, merci

[Cyraknow]

Beaucoup de douceur et de sensibilité dans ces vers.

[lh_abdou]

Merci Cyraknow pour ton commentaire, j'apprécie et je te dedie ces qlq vers en souvenir.

Même si la disparition nous prive d'êtres chers
La douceur enbaumera les profanations de notre douleur
Même si tristesse et confusion disloquent notre univers
La sensibilité rappellera toujours nos souvenirs en renfort

"Retour sur image"

joie, peine, senteurs, bonheur
Malheur, mauvaise humeur..

L'esprit tisseur
En brodera avec ferveur
Ses songes de rêveur
Qui jour après jour

Au fil du temps
Et Au gré des saisons

La scène deviendra
Presque anodine
Ça se saura,
Les débats se mettront en sourdine


Jusqu'au jour où l'acteur,
Faute d'être l'auteur,
Rejoindra inéluctablement sa dernière demeure.

Voila.

Enfin, je suis fan de tes écrits, Bravo.