Solitaire, il trace ses marques aux pas non entravés,
jouissant de l'entier de sa folle liberté,
il avance, scrute, s'arrête où bon lui semble
dans la ville surpeuplée où l'on évolue englué en bandes.
Solitaire, il vit ses pensées à l'esprit errant sur toutes les pistes,
profitant des mille et un passages ouvert d'inspire,
il pense ses pas jusqu'au point lointain de l'horizon,
dans ce monde de diktats au froides morales de torchon.
Solitaire, il joue avec l'air du flûteau au filtre débonnaire,
improvisant la cadence de ses notes aux soupirs de silences si nécessaires,
il prodigue le sérieux des gammes et des arpèges de ses hier,
pour mieux rendre le phrasé, aux nuances de vent pur sur la portée du futur qui l'appelle.
Solitaire, il cueille le soir, et la nuit lui dévoile ses étoiles,
souriant de la fulgurance au lancé de ses espoirs,
il lève haut la tête vers l'univers déchiffré de ses lunes,
et salue les astres aux constellations d'un défilé à la superbe de luxe.