3 réponses à ce sujet

[Guillaume d'Aquilée]

Qui encore s'attarde au sépulcre du verbe ?
L'heure dicte éclatante vitrine une folle herbe
Tant de silences, et une voix plus que mienne
Ile coutumière des fêtes très anciennes

Creusent l'espace pur des cages musicales
Belle inerte vacance où la poussière danse
Par les souffles du bronze et les rayons bancals
D'un froid soleil des heureux magnifiant l'absence

Courant parmi les près et perçant dans les villes
Vivace elle nourrit les ruminants tranquilles
Inspire du Levant des pensées magnétiques

Calme sidéral entoure un mélèze étique
Où perche nonchalamment quelque rossignol
C'est le temps venu de jeter ses alignoles !

[Cyraknow]

Un texte intéressant, mais l'absence de ponctuation rend parfois malaisée la compréhension du sens.

Qu'est-ce, d'ailleurs, qu'un(e) alignole??

[M. de Saint-Michel]

Un texte intéressant, mais l'absence de ponctuation rend parfois malaisée la compréhension du sens.
Qu'est-ce, d'ailleurs, qu'un(e) alignole??

Un alignole est un filet de pêche... (J'ai dû regarder dans un dico!!)

[Guillaume d'Aquilée]

Un texte intéressant, mais l'absence de ponctuation rend parfois malaisée la compréhension du sens.

Qu'est-ce, d'ailleurs, qu'un(e) alignole??

Le poème est, en partie, une sortie hors de la ponctuation. Celle qui s'y trouve est suffisante, le reste est un emboîtement de propositions sans hiérarchie (pas de subordonnées d'une principale) à la façon dont les sensations se recouvrent et se composent dans un paysage afin, justement, d'y composer un paysage.

Habituellement je compose des sonnets en une seule phrase. Là, j'ai un peu faibli...

 

Et l'alignole est un filet de pêche.