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La bnture a rugit

nature tsunami violence

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1 réponse à ce sujet

#1 modepoete

modepoete

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Posté 15 octobre 2015 - 01:31

Là sur une plage dormant dans sa solitude

Un palmier en  sa dentelle de dimanche

Faisait le guet, où est le  vent qui me déhanche

Trop calme ce jour pour que tout soit plénitude

 

Sous le sable, couvert du baiser des vaguelettes

Le coquillage disait à la mer

Il ne faudrait pas que ce demain soit notre amer

Nous sommes si bien ici, pas besoin d’amulette

 

La mer cette reine de la terre en sa houle psalmodiait

Vers les  profondeurs des suppliques  à Jupiter

Pour qu’il lui prodigue à foison la maîtrise de ses nerfs

Car elle sait que sa violence peut être celle des damnés

 

Il fut un temps où l’apocalypse fut une  tentation

Pour la nature qui voulut dans sa rage dévaster

La noblesse de ses paysages au fond de sa contrariété

Ils l’empoisonnaient de leurs fumées de malédiction

 

Elle prévint tous ses sujets de ces  caresses mal à propos

Là dans son lit on voulait violer le velours de sa croûte

Elle avait prévenu ceux que l’or de l’égoïsme déroute

Vers le profit, nonobstant une  solidarité par défaut

 

De vent jamais on ne vit venir gêner chacun

Mais la nature est une cachottière, elle use

De son pouvoir  pour faire comprendre sa ruse

A cette espèce se disant  supérieure, Oh chagrin

 

Et elle pleure, pleure ses larmes, sur un transport

Se laissant porter du fond des gouffres de sa douleur

Et le pauvre, ce palmier empreint de niaiserie se meurt

Il voudrait se raccrocher au coquillage dans son port

 

Mais la nature a rugit de son héréditaire démence

Ne laissant le soin à personne de ravager son monde

Et son  tsunami fit perdre raison à ces immondes

Qui avaient omis de protéger leurs pairs sans méfiance

 

La nature à cela de prodigieux : elle sait se refaire

Devant l’effroyable elle se reconstruit plus belle

Mais vous les humains,  avides comme Pantagruel

D’un appétit de goinfre, jamais contenté par cet air

 

 

 

 

Votre peur de dépenser votre trésor vous outrage

Vos corps ne seront plus à reconstruire  demain

Quand  votre stupidité et votre rapacité de malsain.

Ne vous laisseront plus  vous demander, mortels humains

A quoi vous servira votre or au fond de votre échouage

 

La nature est maligne, elle vous fait un pied de nez

Cet innocent palmier tordu certes,  mais dans sa beauté

A regagné le rivage de sa mer de la tranquillité

Il vit comme hier,  avec sir coquillage qu’il a protégé

Et bien qu’il fût fauché,  il a œuvré dans  la solidarité.

 

Car sa sagesse l’a cultivé pour apprendre dans  sa  pratique

Que la charité doit intervenir avant même l’offense de la mort

Que la charité ne doit pas être source de tapage du remord

Que la charité ne peut  être publicité  d’une richesse qui endort

L’incrédule que la pauvreté indemnise, d’un esprit amnésique

☼ƑƇ



#2 Diane

Diane

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Posté 15 octobre 2015 - 03:59

Dans le titre, il faut comprendre " la nature a rugi " ?





Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : nature, tsunami, violence