Affaissement
Lentement je m'effondre sur moi-même
Le souffle se ralenti
Et je regarde plus souvent mes pieds que l'horizon
Pourtant tout remue
Tout bruisse
Ni blancs ni trous noirs
Cette braise bien vivace
Je marche
Pour toi pour moi pour la vie
Toujours droit dans ma tête
Je n'entends plus que la beauté du monde
Celle des mains tendues
Des baisers innocents
Ou des étreintes folles
Et le plancher qui craque
Sous le poids de tes pas
Bientôt j'épouserai les planches
Et partirai léger
En fine poudre blanche
Pour emprunter aux ans l'insaisissable.