Décorum des Sens
Tous les matins, te contemplant
Et tous les soirs, te désirant ;
Impression de Vie-Paradis
De la couleur de tes envies,
Se déclara en Vie précieuse
Tel un roman de Vie glorieuse.
Au matin, plaisir d’effeuiller
Ces beaux rêves que tu m’offrais,
Découvrait la sève mouillée
De leurs tièdes larmes tels rais.
Au soir, l’absence de tes mots
Faisait craindre matin sans fièvres
De la nuitée de douces lèvres
Où ton cœur ignorait les maux.
Toutes les nuits, l’âme des sens
Livra le cri de la muraille
Cédant le mors pour renaissance
De ton émoi au Samouraï ;
Vois, cette Vie est peinture
De la couleur de ce murmure.
Oli ©Décorum des Sens
©(P)-03/08/16 à Muse S. (8p) *Mus90