Avec le temps,
L'arbre croit, vie et puis vieilli,
L'homme se déplie, grandi et se recroqueville.
Poussière tu es, poussière tu redeviendras.
Le soleil de tes yeux n'illuminera plus ton visage,
Les rides y faisant barrage,
L'ombre de tes rides écrasant tes lèvres,
Feront disparaître le sourire scintillant
De tes vingt ans.
Le temps qui passe allongeant son ombre,
Tel un cadran solaire qui décline la vie.
L'ombre renaît le matin,
Pour s'éteindre le soir.
Mais le temps passe et les rides se creusent,
Comme des oueds dans un terrain rocailleux.
Le temps,
Découpé en jours,
En heures,
En minutes,
En secondes,
Ou en nanoseconde,
Marquera tes rides de son ombre.
Puis viendra le temps du silence,
Où, figer,
Tu attendras de devenir poussière,
Pour alimenter le grand sablier du temps.
LM 21/11/2005