
#1
Posté 03 septembre 2017 - 12:01
Qui parle ainsi regarde en face à l'horizon
sa propre mort Le temps est branlante maison
L'on ne peut que pleurer Oui pleurer Ou bien rire
Champagne ajoute-t-il Que le désir désire
Que le bonheur se farde et joue dans sa prison
au jeu pluriel des jours Vivre n'a de raison
que dans la vie vécue au rêve qui expire
Squelette prends ta coupe et vide-la d'un trait
Cette femme-satin est du plus bel attrait
foi de mortel Sa peau s'offre sable-délice
Et de songer au doux soleil qui fleurira
demain Après-demain Dans mille ans L'heure glisse
À ses amours de poudre il ouvre alors son drap
- Jped, M.KISSINE, Unpoetix De Gaule et 2 autres aiment ceci
#2
Posté 04 septembre 2017 - 07:56
Le rêve et le désir se confondent dans nos esprits
Merci pour ce magnifique poème
Bonne soirée
Amitiés
- M. de Saint-Michel aime ceci
#3
Posté 05 septembre 2017 - 12:37
Bien d'accord avec vous.Le rêve et le désir se confondent dans nos esprits
Merci pour ce magnifique poème
Bonne soirée
Amitiés
Merci pour votre lecture.
Cordialement.
- Dad Allaoua aime ceci
#5
Posté 05 septembre 2017 - 01:06
Heureux que vous ayez apprécié.très beau...
Merci.
#6
Posté 05 septembre 2017 - 01:08
Vivre n'a de raison
que dans la vie vécue au rêve qui expire
La vie elle-même est peut-être un rêve.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#8
Posté 05 septembre 2017 - 01:12
Qui sait? (Même si je n'y crois guère...)La vie elle-même est peut-être un rêve.
Merci à vous.
#9
Posté 05 septembre 2017 - 01:23
C'est trop! 🤗Sublime !
Un grand merci!
#10
Posté 06 septembre 2017 - 04:42
Mélancolique incursion dans le Jardin d'Epicure, dans le trouble des sens, les plaisirs fragiles, aussitôt menacés, les désillusions de l'amour-même, dans la femme-catin. En quête pourtant de la " paix de l'âme".
- M. de Saint-Michel aime ceci
#11
Posté 06 septembre 2017 - 06:19
Merci pour cette belle interprétation de mon sonnet... (Je note, cependant, l'audace de votre lecture où la "femme-satin" devient "femme-catin"!... 😏)Mélancolique incursion dans le Jardin d'Epicure, dans le trouble des sens, les plaisirs fragiles, aussitôt menacés, les désillusions de l'amour-même, dans la femme-catin. En quête pourtant de la " paix de l'âme".
#12
Invité_Marcel Faure_*
Posté 07 septembre 2017 - 03:16
Un beau poème qui fleurit ma dernière lecture de ce jour.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#13
Posté 07 septembre 2017 - 05:58
Un beau poème qui fleurit ma dernière lecture de ce jour.
Merci à vous.
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