Pluie de Manchester – Oliver Delabre
Voici la pluie de Manchester
Grisant Ô.. douceur angevine
Ce douze octobre d’un hiver ;
L’été indien : saison divine
Murmure au loin cet aimé chœur
Plaisant sans doute à promeneur
Là-bas en Terre au sud des yeux ;
Mélancolie frise l’odieux.
Composer des mots d’une plume
Passe le Temps de l’amertume ;
– Là ! semble divertissement
Occupant peine de l’instant ;
– Point je n’irais au Paradis
Faute du Temps et de son mépris
Au fil de Maine et ses parfums
Offrant regards de chers refrains.
Viens, Evadons-Nous de ce Miroir
D’un seul regard à peindre l’histoire !
Où êtes-Vous divin Amon
M’avez oublié en saison,
Déjà promenade de l’été
S’est déchirée d’un moucheté
Invitant Noroît à frissons
Et triste pluie de ses moissons
Dévoilant seulement et tard
Votre coucher d’un Air vantard.
Voici la pluie de Manchester
Se reposant le Temps d’un Air ;
– Auriez-Vous douté Amon-Ré
De cette offrande d’un regretté
– Perçois des rais perçant nuages
De leur gris froid souvent peu sages
Décorant douceur angevine
À plaire Gent d’envie coquine.
Viens, Evadons-Nous de cette histoire
À fuir miroir et rire au bonsoir.
Oli ©Pluie de Manchester
© (P)-12/10/17 à London (8p,9p) *Lon24