Au lac salé de tes yeux s'irise la pluie venteuse de ton chagrin qui exhume ton coeur tambour troublant,
aux battements mouillés d'une absence.
Absence cruelle aux aiguilles du temps affamé de secondes en heures qui pleurent le va-et-vient d'ondoiements aux profonds mouvements de déchirure; qui creusent la boue et le dégoût d'une amertume à la laide corrosion des heurts de rupture.
Au lac salé de tes yeux s'inscrit le clapotis des gouttes de ta peine qui frappe et fronce la peau de ta plaie,
à l'ouverture crue de nudité d'une silhouette en tête connue.
Silhouette blessure à la solitude entre quatre murs d'un crâne qui répète les actes de sa tragi-comédie au dérapage ravages de sa vie; qui harcèle de cris la cacophonie de ses désirs à l'empreinte de faim qui overdose l'oubli pour cicatriser sa plaie.
