Fleur de vent,
Tourbillonnant,
Effleurant les maisons,
Caressant les arbres,
Tu passe sans bruit.
Au printemps tu épiles les cerisiers,
Formant des vagues de pétales.
Berçant les oisillons dans leur nid.
Tu apportes le soleil en poussant les nuages.
En été, rafraîchissant,
Ton souffle attise les foyers des randonneurs.
Le bruissement des feuilles indique ta présence,
L'automne est là.
Car tu l'as apporté.
Avec ses pluies tu fais tomber les feuilles,
Que tu as si longtemps caressées.
Poussant de gros nuages,
Tu portes les oies sauvages,
Vers des cieux plus cléments.
Apportant ce froid qui nous fait rentrer.
Avec l'hiver ce sont des flocons que tu charries,
Formant des dunes blanches au milieu des champs.
Pénétrant nos habits,
Tu n'es plus notre ami.
On attend tous que ta direction,
Nous fasse perdre le nord,
Et nous apporte ce soleil,
Qui nous réchauffera encore.
LM 6/06/2001