Jeudi 9 mai 2013 / 0582
Si un jour je m'en vais, j'emporterai ton nom pour seul bagage. Lloydia, et la neige fondra sous mes pas, nos serments réchaufferont mes mains. Ô Lloydia, si délicieusement parfumée, que me suivra une nuée d'insectes.
Mes pieds s'useront à la route, mes jambes seront lourdes et mon dos fatigué, les saisons pâliront mes os, blanchiront mes cheveux, je n'avancerai plus que de profil mais toujours restera cette fraîcheur délicate à prononcer ton nom.