Rive Argentine – Oliver Delabre
Rive argentine illuminait ces visages
de rêves ensoleillés et paysages
s’écoutant posés telle balade au Louvre
au miré des yeux d'un pays qui s'entrouvre
Rive d’un corps me dessina ce voyage
élégant et timide d’un parfois volage
s’écoulant parfumé d’un air argentin
au cœur de lèvres d’espace florentin
Que n’ai-je fait de Vous séduire aux couchers
du Parvis de Saint-Germain-des-Prés cachés
des regards indiscrets d’émus parisiens
face au spectacle d’étourneaux galiciens
Un Temps Vous rattraper au vol de belle aube
pour danser et Nous aimer de la nuit chaude
au matin nous réveiller sous voix chantée
effeuillait l’Amour d’une nuit agrémentée
Rive Lointaine balançait ce doux rêve
d’un pas de tango imaginant la fève
délivrant la Pampa de tous ses parfums
d’un voyage les yeux clos de mots enfreints
Déjà mille pluies depuis ce jour enfui
d’une âme voyageant loin du naufragé
Laissant l’Amour respirer à l’ombragé
comme murmure argentin délaissant l’ennui
Oli©Rive Argentine
©(P)-07/07/07 à Argentina (11p)