...Matin sans un bruit – Oliver Delabre
Je me réveille
impression d’un déjà-vu
d’un matin sans un bruit
juste une mélodie de Vous
respirant reposée du sommeil
de ce regard de Saïs les yeux clos
émerveillant l’impromptu osé
d’un baiser volé frôlé
au liseré de paupières
Comment ne pas s’étonner
face au spectacle fredonné
battant la chamade en l’Île du Rêve ;
belle vous devez Vous y promener
nue : il me plait à l’imaginer
comme souvent vous me le contez
à l’éveil de vos sens matinaux
de ce regard bleu nitescent
mains posées sur la tasse à café
redessinant l’évanescence d’un rêve
sûrement pour me l’offrir à fondre
ces yeux auprès de Vous
toute nue sur cette Île du Rêve ;
Vous en riez à chaque fois
savourant le baiser attendu
de ce goût café sucré
nifé de notre désir
Je me réveille
Parfois baiser s’absente de l’éveil
d’un matin sans un bruit
la farandole s’évanouit
vos étirements manquant à l’imaginé
d’une pensée résonnant du froid
chavirant l’Île d’un nu de Vous ;
lors je scrute ce murmure
sur l’Île perdue de limbes
soupirant du parfum volage
usant l’envie de se balader
sombrant voyage au large de Vous
passant le Temps jusques à Vous revoir
Doucement heures se lassent loin
de cette raison d’aller Vous rejoindre
puis un geste Vous aime d’un regard
se souvenant de Vous d’une voix
ressemblant à la vôtre
frémissant d’un allegro le pavillon
si chaud et rassurant
murmurant qu’au soir « le parfum »
noiera cette crainte de l’absence
en vos bras le visage entre ces mains
de la douceur nous appartenant
jusques à Nous plaire d’un horizon
au diapason d’une enflamme
Oli ©……matin sans un bruit
© (P)-03/02/18 à Angelica (libre)