...bourdonnement – Oliver Delabre
Reste de mes limbes, bourdonnement
D’une nuit agitée devinant l’âme
Se respirant Ô sous l’oreiller
Ce juillet doré, ensoleillé
D’un corps dessiné d’une femme
Qui vous ressemble étrangement.
Ce doux passage d’huil’ flavescente
Fuyant syllabes d’un fol’ été,
S’étonne de Vous, de votre absence
Dès l’aube du choeur, de ce non-sens
D’arôme épuisé à vous dater
D’un jamais « Serez » : Dame présente.
Souvenir enlisé en puits sableux
Criant chaque pas : déséquilibre
De votre pensée, d’un état-d’âme
Sonnant repique de folle trame,
S’estompe blasé de votre fibre
Au fil d’heures maquillées de bleus.
Reste de mes limbes, bourdonnement
Flottant dans l’air tel amer caprice,
Cherchant le parfum qui Vous ressemble,
Partout, nulle-part, à boire ensemble ;
Tournant regard à la cicatrice,
Ô.. ne songe à Vous qu’en m’endormant.
Oli ©Bourdonnement
©(P) -28/07/15 à London (11p) *Lon27