Les Diables Noirs
Merci a Barbara
Un beau jour,
Ou plutôt une nuit
Dans une salle, où ils s’étaient produits
Quand soudain, semblant crever le ciel
Venant de nulle part,
Surgit des Diables noirs.
Soudainement, les armes exposées,
Violemment, se mirent à mitrailler.
Près de nous, dans un bruit d’enfer,
Comme un choc nucléaire,
Les Diables vinrent à tirer.
Ils avaient les yeux couleur sang
Sous des cagoules, de méchants.
À leurs mains, tirant de mille feux,
Les Diables cagoulés
Portaient larme et le feu.
Un coup sec, résonne à nos oreilles.
Dans leur main, une autre arme pareille.
C'est alors qu’on les à reconnu :
Surgissant du passé,
Ils étaient revenus.
Dis égorgeur, O dis, épargne-moi.
Retourne au pays d’où tu viens,
Comme avant, dans tes rêves de terreur,
Pour cueillir la fleur de l’horreur
Dans laquelle, elle te maintient.
Comme avant, dans tes rêves d’horreur,
Comme avant, sur ton nuage de peur,
Comme avant, allumer le bucher,
Être faiseur de terreur
Et en faire des bouchers.
Le Diable Noir, dans un vacarme de douleur
Prit son arme pour augmenter la peur.
Quatre détonation, explose dans la nuit,
Une arme, peut-être un fusil.
C’était le froid, il ne restait plus rien.
Les Diables les avaient laissés
Mourant dans leurs chagrins.
Au petit jour, les forces de la nuit
Au silence les avaient tous réduit
Quand soudain, semblant crever de fiel
Et venant de mille parts
Moururent les Diables Noirs.
Emmanuel LHostis le 06/12/2015
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