Tombés dans l'ombre et la lumière
Ses doigts remuent l'encre de chine
Un noir ardent.
A seaux rompus les sirops d'ocre
Les bronzes jetés
Dorent les corps noirs
Des femmes tatouées.
Noir et jouvence.
Oui peindras tu comme je le fais.
Peindre la nuit comme tu le fais
Les brouillards fauves
Les corps tendus
Des jeunes aimées
Les peindras tu, toi.
Ecrasant sans relâche la couleur cuite
De nos pensées