Marie donnait son sourire ouverture d'air fuse et clair au premier venu,
son sourire insufflé du fond de ses entrailles universelles du non convenu,
aux vertus magiques, elle distribuait dans le cœur des pas perdus,
la légèreté insoumise de la joie incrustée à ses rides sans fard,
elle qui n'avait su trouver sa part.
Marie donnait son sourire complicité clin-d'oeil à tous les dévêtus,
son sourire expiré au bord de ses lèvres, à perte mais beau de figure,
malgré l'aridité d'êtres sans tête ni fête, l'eau de la source était bue,
à la chaleur moissonnée de la bonté de ses regards,
elle qui avait plus que trinqué aux farces et attrapes du désespoir.
Elle s'oubliait dans son sourire qui la mangeait large de dents et de bouche,
elle oubliait tout de son passé défait,
elle était là, présente, et souriait...