Au vent de mes ailes qui sèment la liberté des têtes-en-l'air, errante,
je plane les yeux grands ouverts d'une force au surplomb chantant et volant,
la gaîtée à l'éphémère qui l'âme à sa source, rappelle.
Au vent de mes yeux qui contemplent en plongeons, vers le bas ou le haut, l'arrêt du temps,
je pénètre les joies grandes ouvertes, aux voiles des étoiles se dénudant et veillant,
le temps qui l'âme interprète, comprend et reprend.
Au vent de mon être qui lutte et bute aux secousses de la vie, au rude du brut se formant,
j'apprivoise la beauté grande ouverte s'appuyant au constant,
aux siècles, à la veille d'une plénitude un soir d'été dans la mémoire lumière se dorant.