Aime la vie à en rêver dans ta main picorée de graines,
et abandonne la mélancolie heurtant le désespoir furieux en chaîne,
au creux d'une rosée de bonté d'un cœur qui, encore, sait aimer.
Aime la vie à en lever ton verre à la santé de la fièvre du feu,
et abandonne le paysage au froid pluvieux mouillant tes yeux,
en les séchant avec le geste machinal d'une mouche à la banalité d'un jeu.
Aime la vie à tout laisser derrière à l'empoigne du destin,
et pense fort aux jours suivants sevrés de l'angoisse aux tourments malsains,
pour l'apaiser de confiance à la joie pulsant ton sein de serein.