Au sacrifice des voeux, lève les yeux et relève l'espoir
au germe encore latent de printemps surprenant, à l'année abondance,
au sortir du labyrinthe d'une vie girouette partant dans tous les sens qui, au cou, pend.
Relève l'espoir au tuteur de l'amour désaltérant un peu ta soif,
et fatigue le hasard en communiant avec l'étoile,
se froissant au matin pour mieux renaître le lendemain au renouveau à croître.
Relève l'espoir des deux mains et porte les au front,
front et cœur, de là viennent tous les miracles à l'éveil qui répond
une seconde fois, bienvenue au monde, renouveau entier de la vie,
bienvenue au monde guettant les pas vers l'inoubliable aveu de la vie,
celui peint en sang à la naissance croisant lumière et ténèbres,
débat au soleil interne s'inclinant, fidèle, au contact de la terre.
