La langue du vent pourlèche la terre au suppllice,
malmène forêts aux arbres sauvages, aux bosquets ramages et fleurs en dentelle au cœur sommeilleur ,
jusqu'à l'incendie de la tempête qui frappe et fracasse et broie,
de sa force la nature ne pouvant plus trouver demeure…
folie furieuse d'un élément qui avale tout en s'épanchant de toute sa soif à ses heures.
Langue du vent, langue vivace et déjà salivante se nourrissant à l'océan, au fleuve
de nuages lourds ou fugaces,
jouant avec le hasard d'un temps caprice propice aux surprises capiteuses
nuages noyés à la mer, à la terre en cycles d'éternels enjeux.