Le regard de vague loin au large, je goûte saoule d'embruns, les gestes fastes et marins, lestes,
le zeste amer du fruit à la pulpe d'une saison aiguillon à la mer qui se confesse.
Se confesse de dégustations charnelles à la saveur aigre-douce plein la bouche avant, arrière,
aux dents craquantes, au palais de mystère et à la langue baignant au suc éphémère.
Au suc éphémère qui pleure et qui rit du piège au filet de mailles resserré,
aux fruits avec la mer toute ensemble dégustés, le soir d'un été, le regard de vague, loin au large...