Fleurs fanées au bout de l'été, amour vieilli aux souvenirs du frémir,
pétales sur elles refermées d'avoir bu le suc divin du soleil à la soif éperdue,
amour tendresse à la passion retranchée d'autres caresses inventées.
Eté vitalité à la légèreté de fête d'une vague déferlant dans les corps et les têtes,
Eté paroxysme des cimes s'élançant au ciel qui s'émancipe,
bain de lune au mouvement suspendu entre deux rêves heureux d'être superflus,
bain de minuit où l'on perd pied à regarder tant d'astres allumés,
blessures muettes d'un or épais où suspendre l'univers,
l'univers et la fleur et l'amour, et l'été aux cycles entiers d'éternité sans cesse rallumée.