Nature suffoquée d'un été endiablé aux effets d'orages foudroyés,
incendie de flammes embrasant forêts à la défaite rouge et noire de brasiers,
canicule de bitume transpiré aux pieds pataugés de flaques réverbérées.
Nature aux regrets mortels de tant de braises aux vastes tempêtes embarcadères,
aux essences si multiples brûlantes de foyers affamés,
fumée d'âtres au spectacle qui sacre le feu, élément indompté.
Nature à la flambée de rapaces allumant haut des mèches dans le ciel des arbres,
craquant, ployant, mangeant les hautes futaies compactes,
cuisant dans un noir chaudron une nuit en pleine journée au charbon sale.
