Belle Provençale,
Toute bordée de fleurs,
Jolie Martégale,
Parfum aux mille odeurs.
Tes ilots séparés,
Enjambés par les ponts,
Sur le miroir doré
De l’eau en médaillon.
Le charme de tes quais,
Promenade d’amour,
Ou les bateaux posés,
Se dandinent au grand jour.
Tes ruelles cachées,
Abritées du soleil,
Au charme inégalé,
Restent dans leur sommeil.
Dans le bleu de ton ciel,
Les mouettes évoluent,
Un ballet sans pareil,
Niant le superflu.
Venise de chez nous,
Envoutantes couleurs,
Aux aromes très doux,
Enrobés de chaleur.
Le Galifet tremblant,
Emporte sur son dos,
Les barques aux flancs blancs,
Voilées de paréos.
Son long ruban de soie,
Veille sur ton repos,
En imposant sa loi,
Tout autour de l’îlot.
Ferrieres et son quartier,
Retrouvant ses Pêcheurs,
Passion de leur métier,
Qui fait vibrer ton cœur.
Les bistrots, ou le soir,
Fusent les discussions,
Tout cela il faut voir,
Et boire à l’unisson.
Jonquières décorée,
Ornée de mille fleurs,
Dans tes rues arborées.
Où tout n’est que bonheur.
Martigues, je suis né
Le jour ou je t’ai vue,
Et je veux t’emporter,
Dans mon cœur mis à nu.
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