Pour le meilleur d'une paix intérieure parlant la langue
de l'oubli, oubli jusqu'au dernier cri de sang
des épreuves, échec et mat d'heures longues, si longues à cicatriser,
si promptes, si promptes à s'infecter à nouveau du pus de la violence, plaies...
pour le meilleur, on ose tisser le blason fort à l'amour d'espérer.
Pour le pire des tourments intérieurs parlant la langue
des conflits, conflits jusqu'à faire défaillier l'esprit lent aux contresens
de l'équilibre, riche de pensées belles, si belles à réaliser,
si raides, si raides à chuter à nouveau au règne de peine à l'étai...
pour le pire, on ose endurer les instants insistants au vaincu de la souffrance.