Au nid de ma couche, mes rêves s'accouplent en douce,
ils tissent la trame des futures révolutions épousailles du soleil avec la lune,
ainsi restent-ils constamment en course tout en laissant la terre tourner, autour de ma couche.
Au nid de ma couche, mes rêves recousent la réalité qui doute,
ils m'expliquent le pourquoi du hasard par touches d'ambiance et d'images,
ainsi restent-ils les veilleurs de mon être dévoilant le côté face, vite oublié à l'éveil, au côté pile.
Au nid de ma couche, mes rêves cherchent la Grande Ourse,
ils scintillent de lumière stellaire au glacial pur de l'univers, aux points fixes de l'instantané rassuré,
ainsi restent-ils les derniers gardiens surs de la pureté, s'ouvrant grand à l'espace-temps de l'éternité,
encens fort faisant filer la tête comme les comètes.
