L'amour ? Peut-être le contact entre deux êtres qui se rencontrent et se rejoignent au pays des harmonies palpables, qui verse l'eau de la fécondité et du désaltère dans les bouches enivrées allant jusqu'à baigner les corps tout entiers.
L'amour ? Peut-être la surprise et l'étonnement du vivant, alliage du transmuté qui flamboie les cœurs cendres dormeurs. Fébriles, ils se remettent à brûler en saccadé. Suaves, ils goûtent à un nouveau suc aux papilles qui transforment de joie les mets consacrés.
L'amour ? Peut-être l'oiseau libre, l'oiseau Lyre qui brise toutes les cages pour vivre d'un vol valide aux voiles non amputées.
L'amour ? Peut-être aussi vivace que les langues de feu qui dévorent le bois mort, en font un brasier sonore aux étincelles flashant les courbes de l'ombre rouge, et qui résorbent en son âtre les différences et les connivences se mettant à incendier d'un même cœur à la fulgurance de l'amant et de l'amante râlant dans un seul cri le miracle de leurs épousailles.
