Vivats à la joie des feux de Bengale !
Vivats à la joie de chaque apothéose !
Vivats à la joie des feux d'artifices !
Joie sourde qui gronde dans les poîtrines et qui déroule,
les cerceaux fous de la fête en liesse, qui ouvre
grand les bras et le jour à la vie sans entraves, qui s'ébroue
de l'eau à la peau rouge d'un soleil qui tombe en gouttes,
été de miel au ciel qui se découpe,
dans le bleu de feu du miraculeux horizon flou.