Celte,
Il y a celte que l'on aime,
Il y a celte que l'on désire.
Les iles celtes papillonnent autour de leur mère,
Comme des goélands autour d'un chalutier.
Celte à croire, que les îles ont été mises là, Juste pour apprendre
Aux enfants bretons à manœuvrer leur voilier.
Avant de partir au loin, pour voir celtes qui ne connaissent pas.
Sur terre les anciens celtes avaient remplacé les mâts de bois,
Par des pierres debout
Celte aussi fantastique.
Bretons de mer,
Comme Bretons de terre,
Leur mère terre ou leur mère mer,
Se marient devant le soleil de l'aube,
Et se couchent dans l'écume de l'atlantique.
Breton tu es né, Breton tu y reste.
Mais si tu te vaccines au granit et au goémon,
Tu seras Breton de souche organique.
Tes poumons seront comme des binious,
Soufflant les embruns de la lande.
Tu ne parleras pas Breton,
Mais tu penseras Breton.
LM 25/02/2001