Mai, lorsqu'il prend par la main et attire vers d'autres lointains, là où palpite la surprise,
cogne le coeur de plaisir, cognent les battements aux poitrines ivres,
de tangage charrié et de mouillage secret, sur la mer fébrile aux cormorans hâtant la vie.
Mais lorsque le coeur est à marée basse et bascule de l'autre côté du sextant en dérive,
voguent les vagues de la salive amère, voguent et avalent la joie aux rêves de criques
fabuleuses de découvertes, à l'alerte d'autres rives chaudes et oisives.
L'hiver s'installe en mai au sommet du regain, au ciel de fruits gâtés au goût sur
d'un soleil sans dépêche et sans clarté.