Détail imaginaire,
Déposant sa pointe de couleur,
Le peintre a fait chanter sa toile.
Un trait, un point,
Et voilà que l'œil s'éveil ou s'éteint.
Dans le décor d'une maison nu,
C'est le détail qui fait l'ambiance.
Dans une maison fournie,
C'est la vie de son propriétaire,
Qui se fige dans ses détails.
Plus le tableau est grand,
Plus le détail peu être affiné ou symbolisé.
Si le tableau est nu,
L'artiste laisse à son visiteur la place de s'y retrouver,
Et d'y interprété ce qu'il ressent.
Si par exemple.
Vous regardez un coffre,
Vous l'imaginez plein d'or, de jouet, de vaisselle,
Ou de décorations de Noël.
C'est vous qui en faite sa valeur,
Avec ce que vous imaginez.
Si vous l'ouvrez,
Et qu'il n'y a que du linge et quelques bijoux,
Votre imagination sera dirigée,
Avec comme fils conducteur,
Une guirlande, une bague ou un chapeau.
Si le coffre est vide,
Vous pouvez tout imaginer,
Comme s'il était fermé,
Alors, fermer les yeux,
Entrez dans votre monde, avec force de détailles,
Ce monde sera le votre,
Où personne ne pourra y déplacer les objets,
Sauf si vous l'écrivez.
Alors !
Vous aurez rempli le coffre,
Pour le déposer au pieds
De l'Être Aimé,
Ou de celui qui ne sait pas fermer les yeux,
Pour imaginer.
LM 11/09/2010
