" Ô confinée ", à la manière de Paul Verlaine
Dans la rue déserte, on entend le pas
D’une femme. Est-ce toi, est-ce toi ?
La fenêtre ouverte ne me le dit pas
Une femme s’en va au delà des toits.
Au delà des toits, s’estompe son pas
Dans la ville rose, se perd toute chose
Ma tête morose résonne du pas
D’une femme allant dans la ville close.
Ô confinée ! Sonore et troublante
Est-ce toi ? Dans ma main tremblante
S’endort ta lueur seule imaginée.
Vers le firmament déjà s’évapore
Est-ce toi ? L’image que j’adore
D’une femme allant seule et confinée.