" Confiné ", d'après Arthur Rimbaud
Je n’ai plus où aller.
Quoi ? Là confiné !
Alarme, c’est l’hallali
J’ai une faim de damné.
Des anciens remèdes
Sevré des imbus
Toussant, criant à l’aide
J’écluse mon dû.
Ô Elle ! Ai-je rêvé ?
Morbide prêtresse
As-tu bien lavé
Mon étoile de sang ?
Des cigales criardes
Le raffut s’est tu
Et je m’encanarde
D’un joli tutu.
C’est le mois de mai
Fais ce qu’il te plaît !
Aux murs des palais
Dieu que tu es laid !
Je n’ai plus où aller.
Quoi ? Là confiné !
Alarme, c’est l’hallali
J’ai une faim – de damné.