Dis-tu, ma soeur la mort, la vie était trop brève ?
Et le temps des saints à peine le temps d'un rêve ?
Du printemps assassin nous avions bu l'absinthe
Ignorant des poisons à coeur de rose sainte.
Et nous voilà raidis et blêmes, tremblant d'effroi
Dans ce paletot en lambeaux de tissu froid,
Et l'âme la pauvre âme, sa plainte est sans écho
Dans la nuit sans étoiles où rirent les signes zodiacaux
Quand pour un temps l'azur chanteur parait les fleurs
De colibris, d'abeilles, de papillons. En pleurs
Un coeur qui a aimé ne porte que les deuils
Du firmament de saint amour où tel un oeil
Brillait la lune comme jeune reine au bal -
Était-ce toi, ma si belle soeur cannibale ?

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#1
Posté 24 janvier 2021 - 06:33
- M. de Saint-Michel, caillou caillasse, Escamillo Cavradossi et 2 autres aiment ceci
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