5 réponses à ce sujet

[M.KISSINE]

Chanson d'Espagne
.

L'enfant partit se promener
Sur la plage, un matin d'été
Pour y ramasser des trésors.
Il n'y avait qu'elle dehors.
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Les fleurs sauvages du pays
Qui faisaient face à l'infini,
Courageuses dans les embruns,
Semblaient attendre les marins.
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Qui se souvient des bateaux blancs
Voguant au loin et de l'enfant
Que l'on n'a pas vue revenir
Vers la maison, qui, pour finir ?
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La pluie sur le sable mouillé
Faisait de petits trous serrés
Mais les pas avaient disparu
Dans le cimetière absolu.
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©M.KISSINE – ISBN 9782919390588

[patricia moles]

Quelle chanson triste et nostalgique ! La description du tableau est très bien faite ( les petits bateaux blancs ; la pluie qui fait des petits trous dans le sable: ....)

Merci pour ce beau poème...

Amicalement,

Patricia.

[Thomas McElwain]

Un joyau de poème, vraiment impressionnant. D'une part, le rime d'embruns avec marins me dérange un peu dans un poème qui s'approche à la perfection.

[M. de Saint-Michel]

Un poème d'autant plus fort qu'il suggère sans dire explicitement...

[Laurence HERAULT]

On part le cœur léger dans cette escapade marine, et puis le cœur se serre un peu jusqu'à ce que l'on comprenne l'issue fatale de cette promenade...

Un poème à la douceur troublante qui m'a profondément émue.

[Thomas McElwain]

On part le cœur léger dans cette escapade marine, et puis le cœur se serre un peu jusqu'à ce que l'on comprenne l'issue fatale de cette promenade...

Un poème à la douceur troublante qui m'a profondément émue.

En effet, ce poème prend sa place parmi les meilleurs.