47 réponses à ce sujet

[Emrys]

Hattie,

 

j'ai lu tous les échanges entre vous et Laurence...

 

 Je ne devrais peut-être pas dire ça, maisJe suis très déçu.

Je vous croyais au dessus de la masse  des arguments de 'monsieur tout le monde'

Je me dis aussi

Que j'ai comme une envie

Qui est celle de me taire

étonnant ? Non !

J'ai également cette envie 

 

Rien d'étonnant.

[Victorugueux]

Je lis trop de choses

Qui sont écrites sur internet

Parfois je les trouve agaçantes

La vie, ça reste un bon partage

Et pas tous ces délires  

[Hattie]

Hattie,

 

j'ai lu tous les échanges entre vous et Laurence...

 

 Je ne devrais peut-être pas dire ça, maisJe suis très déçu.

Je vous croyais au dessus de la masse  des arguments de 'monsieur tout le monde'

 

 

 

C’est vraiment très drôle, Emrys !

 

D’une part, d’être ‘ très déçu ‘ de / par mes positions ! Je n’en attendais rien, ni moins, ni plus,

(le sujet du débat n'était pas ma personne, hein.........).

 

D’autre part, cela veut dire quoi

1 / être au-dessus..

2 / de la masse des arguments (!)

3 / de 'monsieur tout le monde' ???

 

Parce que vous croyez que je fonde mes convictions en fonction de la masse des arguments les plus courus ?

Je vous laisse votre déception me concernant, considération ne recouvrant pas grand-chose de tangible.., à mon sens.

 

Portez-vous bien ! L'essentiel est dit  _là.

[DimDez]

Il y a chez Hattie un côté Louise Michel, une sorte de Rosa Luxembourg de Tlp, qui ne se laisse pas rabrouer ou rabattre et qui défend son point de vue.

Rares sont ceux qui reçurent ses missiles et s'en relevèrent indemnes. A l'exception des deux ou trois fanatiques de ce forum, le cynique manipulateur qui se sert de ce site pour propager sa bile fielleuse de bête immonde (il se reconnaitra, il sait qu'on l'a à l’œil) ou l'obsédé égocentrique qui déverse son torrent quotidien de vide et de paranoïa (qui lui ne se reconnaitra pas vu qu'il ne lit que ce qu'il vomit).

Pour en revenir au bout de mot qui a réveillé la fureur du dragon, il faut toujours se rappeler d'éviter les flaques de la pensée, et surtout se méfier des défenseurs de la (f)Rance sous toutes leurs formes. La liberté d'expression est un étendard aisé, sous lequel se terrent d'ailleurs les pires ennemis de la liberté. Mais la poésie, ce ne sont pas des idées, ce sont des mots, disait Paul Valéry. Et les mots alignés par esprit de polémique manquent franchement de poésie.

[Laurence HERAULT]

Il y a chez Hattie un côté Louise Michel, une sorte de Rosa Luxembourg de Tlp, qui ne se laisse pas rabrouer ou rabattre et qui défend son point de vue.

Rares sont ceux qui reçurent ses missiles et s'en relevèrent indemnes. A l'exception des deux ou trois fanatiques de ce forum, le cynique manipulateur qui se sert de ce site pour propager sa bile fielleuse de bête immonde (il se reconnaitra, il sait qu'on l'a à l’œil) ou l'obsédé égocentrique qui déverse son torrent quotidien de vide et de paranoïa (qui lui ne se reconnaitra pas vu qu'il ne lit que ce qu'il vomit).

Pour en revenir au bout de mot qui a réveillé la fureur du dragon, il faut toujours se rappeler d'éviter les flaques de l'esprit, et surtout se méfier des défenseurs de la (f)Rance sous toutes leurs formes. La liberté d'expression est un étendard aisé, sous lequel se terrent d'ailleurs les pires ennemis de la liberté. Mais la poésie, ce ne sont pas des idées, ce sont des mots, disait Paul Valéry. Et les mots alignés par esprit de polémique manquent franchement de poésie.

 

J'apprécie, DimDez, l'honneur que vous me faites en faisant une escale sous ce petit poème qui n'en mérite pas tant.

 

Que chacun défende son point de vue, je n'y vois pas d'inconvénient, bien au contraire, et vous avez le droit de vous méfier de qui vous voulez. 

Avec tout le respect que je vous dois, ainsi qu'à Paul Valéry, je dirais que pour moi la poésie est un ensemble de mots qui se rejoignent, s'ajustent, s'allient, s'harmonisent pour créer la pensée poétique, et que cela n'empêche pas les idées, bien au contraire. 

Et en ce qui concerne la polémique, cela ne m'intéresse pas.

 

Je vous souhaite une bonne soirée.

[Hattie]

Libertaire, certes, a ma grande préférence sur passéiste de la facho-sphère ‘ patriote ‘, à la mode Philippot, de Villiers, Dupont (de Saint)-Aignan, Le Pen Family, Bigard ou Francis Lalanne…, et quelques autres. Tentant de se refaire une santé politique sur le dos de la covid 19 et des malades. Et tous ceux maniant  les armes d’un soi-disant complot mondial, larmettes de l’esprit d’une pauvreté incroyable.

 

Il existe fort peu de débat d’idées sans ‘ polémique ‘, sauf à manier la pensée unique, justement. Ce qui est mauvais dans la polémique n’est pas le débat d’idées, enrichissant, souvent, mais l’intention. Et la manière abrupte ou sournoise de vouloir faire taire l’autre ! Toujours se poser la question : pourquoi cette polémique ? Sur ce sujet, ce topic, ce pseudo-poème, c’est flagrant. Je dis ‘ pseudo-poème ‘ car visiblement le fond mangea le fond.

[Julien Hoquet]

Vous auriez tort de ne saisir qu'un aspect de la poétesse. Élargissez votre regard, l'autre est souvent davantage que l'opinion que l'on peut avoir sur un sujet. Écoutez le poème avant vos préjugés. Laurence Hérault vous gardez dans cet échange le ton poli qui convient au respect de l'autre. Que les autres vous jugent à la lumière de votre poésie. C'est pourquoi nous sommes, ici.    

[Hattie]

Vous auriez tort de ne saisir qu'un aspect de la poétesse. Élargissez votre regard, l'autre est souvent davantage que l'opinion que l'on peut avoir sur un sujet. Écoutez le poème avant vos préjugés. Laurence Hérault vous gardez dans cet échange le ton poli qui convient au respect de l'autre. Que les autres vous jugent à la lumière de votre poésie. C'est pourquoi nous sommes, ici.    

 

 

Chacun voit le respect / l'irrespect où il veut, Julien. Personne n'a manqué de respect envers quiconque, dans ce débat d’idées, (re)levé par Laurence elle-même sur la base de mon 1^er commentaire. Je ne crois pas que ce soit l’usage (ou pas) de quelques formules de courtoisie qui pourrait changer la teneur du débat engagé.

 

 

Qui dit que je ne vois ou nous ne voyons ' qu’un aspect ' de la personne à partir d’une opinion sur un sujet ? Vous _ Et vous seul.

 

Je vois, nous voyons... des opinions, oui. Des opinions qui me, nous dérangent. Nous en faisons part. Point. Et alors ?

 

 

Par ailleurs, je ne crois pas être ici pour être jugée ou juger l’autre sur la base de sa poésie. Prétention.

 

Par conséquent, impossible pour moi de retenir cet argument __ en voilà un beau ‘ préjugé ‘, comme vous dites !

 

 

Cher Poète, veuillez recevoir mes sincères salutations.

[DimDez]

La belle affaire, il suffit donc de finir ses messages par un souhait un peu formel pour rester dans le respect d'autrui ? C'est un peu court, et personnellement, j'estime que détourner la pensée de son interlocuteur avec des procédés éculés, comme l'homme de paille ou l' ad personam, sont parfois plus irrespectueux qu'une bonne grosse injure avec plein de gros mots très vilains à propos des parties génitales.

En l'occurrence, je dis ça, mais Laurence n'en est quand même là et je donnais juste un exemple.

 

Après, s'il faut "juger" la poésie (accusée levez-vous !), je dirais que le "brûlot" proposé à l'origine des échanges n'est pas le texte le plus inspiré ni le plus mélodieux de l'auteure, ni le plus novateur, ni le plus original, dans le fond ni la forme, ni le plus... enfin, vous voyez.

 

Alors, pourrions-nous au moins nous entendre sur un ou deux points : si on désire inclure de la politique dans nos œuvres, il faut avoir compris les tenants et aboutissants de nos prises de positions, et les assumer. Mais il faut aussi savoir dans quel camp celles-ci nous rangent, et quels en seront les détracteurs. Parfois, on se retrouve l'allié objectif de fieffés faquins, et on le regrette très vite. Et se réfugier alors derrière la liberté d'opinion n'est plus une protection valide et efficace contre l'incendie qu'on a allumé.

 

Votre mésaventure, Laurence, en est la preuve. Je vous souhaite d'en assimiler les enseignements pour l'avenir.

 

 

 

PS pour Hattie : je suis un admirateur de la première comme de la seconde, Louise et Rosa sont des sources d'inspiration illimitées. C'était bien sûr des compliments que ces comparaisons.

[Julien Hoquet]

Je ne suis pas là, pour appuyer une opinion mais une personne( je crois qu'une personne c'est plus important qu'une opinion). Je ne cherche pas à avoir raison, en fait, je m'en fous. Je déteste la chicane. Parler plus fort que l'autre, avoir le dernier mot, je m'en balance. Je ne suis pas assez intelligent pour ça. Je vous laisse le monde des apparences. Il y a ailleurs, plus important.

[Hattie]

Je ne suis pas là, pour appuyer une opinion mais une personne( je crois qu'une personne c'est plus important qu'une opinion). Je ne cherche pas à avoir raison, en fait, je m'en fous. Je déteste la chicane. Parler plus fort que l'autre, avoir le dernier mot, je m'en balance. Je ne suis pas assez intelligent pour ça. Je vous laisse le monde des apparences. Il y a ailleurs, plus important.

 

Julien, nous allons nous mettre d'accord : nous sommes toutes et tous des personnes, et ceci n'a rien d'une apparence !

 

 

 

PS pour Hattie : je suis un admirateur de la première comme de la seconde, Louise et Rosa sont des sources d'inspiration illimitées. C'était bien sûr des compliments que ces comparaisons.

 

DimDez, je l'ai fort bien pris __ Ce que je trouvais ' passéiste ' était, est le recours aux thèses souverainistes dont on nous rabat les oreilles sur ce site de poésie, du type ' la France éternelle ' etc. etc.
 

[Julien Hoquet]

Chère Attie,

 

Je suis toujours étonné de constater le détournement des commentaires sur Tlp (suis-je trop naïf?). Je n'ai jamais affirmé que vous n'étiez pas une personne. Je soulignais seulement que je défendais ici une personne (Laurence Hérault) et non une opinion. À mon point de vue, il manque ici trop de bon entendeur. À force de vouloir toujours avoir raison certains perdent la raison de l'échange.  

[Hattie]

Chère Attie,

 

Je suis toujours étonné de constater le détournement des commentaires sur Tlp (suis-je trop naïf?). Je n'ai jamais affirmé que vous n'étiez pas une personne. Je soulignais seulement que je défendais ici une personne (Laurence Hérault) et non une opinion. À mon point de vue, il manque ici trop de bon entendeur. À force de vouloir toujours avoir raison certains perdent la raison de l'échange.  

 

Julien,

 

Ce n’était aucunement un détournement de commentaire mais un prolongement de commentaire, visant à trouver l’accord selon lequel il ne s’agissait pas d’attaque contre la personne, seulement un maladroit débat d’idées et de convictions. Avoir raison, avoir tort…, cela me laisse complètement froide. Seuls les arguments m’intéressent. Pourquoi ' défendre ' une personne plus qu’une autre ? Il s’agit seulement de convictions et non de tête à couper.

[Emrys]

"...Mais la poésie, ce ne sont pas des idées, ce sont des mots, disait Paul Valéry...."

 

Aïe !  

J'ai tout faux alors 

 

Pour revenir au sujet, le texte de Lawrence et les commentaires d'Hattie,

J'ai exprimé mon opînion justement sur les arguments que par ailleurs je respecte.

Mais vous avez raison, Dimzed, les opinions n'ont pas d'importances, ce sont des "chemins brouillés" écrivait Georges Balandier.

 

 

Tlp est un site que j'aime car j'y trouve diversité des publications et une certaine sérénité dans les commentaires.

Faisons en sorte qu'il en soit toujours ainsi.

[Hattie]

Pour revenir au sujet, le texte de Lawrence et les commentaires d'Hattie,

J'ai exprimé mon opînion justement sur les arguments que par ailleurs je respecte.

 

Si je puis me permettre, ' le texte de Laurence et les commentaires d'Hattie ' et Laurence.

Sauf à vouloir combattre les moulins, cher Emrys.

[bɔētiane]

44 posts plus tard, Laurence doit être épuisée . . … puis, je lisais les mots d’Emrys >>>

Aïe !  

J'ai tout faux alors 

 

propos qui m'a interpelée _au passage, je remercie Dez qui évoquait cette citation que j’ai toujours trouvée importante car je la trouve terriblement juste  « Ce n’est point avec des idées que l’on fait des vers mais avec des mots ».  C'est-à-dire que la poésie (?), qu’elle soit engagée ou désengagée, serait un jeu (la notion me paraît essentielle) >>> jeu sur les mots,  jeu sur les sons, jeu sur les images >>> ouverture d'un chant sonore + d'un champ visuel. Ainsi, dans une langue qui lui est propre, le poète (?) joue avec la matière sonore du signifiant / détourne les mots de leur sens commun / bouscule à la fois syntaxe et logique pour faire dire aux mots autre chose que ce qu'ils ont l'habitude de dire >>> c'est-à-dire qu'il vient enfermer l'émotion pour l'empêcher de se dissoudre dans la convention d'une phrase ordinaire.  Ce ressenti n'engagera que moi bien-sûr : )

[Emrys]

J'admire les certitudes.

 

Moi qui suis plein de doutes.

 

Quand j'écris (ce que je fais de plus en plus rarement) je ne sais si je peins, si je compose de la musique, si je raconte une histoire...

44 posts plus tard, Laurence doit être épuisée . . … puis, je lisais les mots d’Emrys >>>

 

propos qui m'a interpelée _au passage, je remercie Dez qui évoquait cette citation que j’ai toujours trouvée importante car je la trouve terriblement juste  « Ce n’est point avec des idées que l’on fait des vers mais avec des mots ».  C'est-à-dire que la poésie (?), qu’elle soit engagée ou désengagée, serait un jeu (la notion me paraît essentielle) >>> jeu sur les mots,  jeu sur les sons, jeu sur les images >>> ouverture d'un chant sonore + d'un champ visuel. Ainsi, dans une langue qui lui est propre, le poète (?) joue avec la matière sonore du signifiant / détourne les mots de leur sens commun / bouscule à la fois syntaxe et logique pour faire dire aux mots autre chose que ce qu'ils ont l'habitude de dire >>> c'est-à-dire qu'il vient enfermer l'émotion pour l'empêcher de se dissoudre dans la convention d'une phrase ordinaire.  Ce ressenti n'engagera que moi bien-sûr : )

vous avez raison de parler de ce jeu sur les mots, les sons sur les images...de la magie en quelque sorte

[Victorugueux]

Vouloir ne rien dire...

savoir se taire aussi,

Et alors que dire ?