La belle affaire, il suffit donc de finir ses messages par un souhait un peu formel pour rester dans le respect d'autrui ? C'est un peu court, et personnellement, j'estime que détourner la pensée de son interlocuteur avec des procédés éculés, comme l'homme de paille ou l' ad personam, sont parfois plus irrespectueux qu'une bonne grosse injure avec plein de gros mots très vilains à propos des parties génitales.
En l'occurrence, je dis ça, mais Laurence n'en est quand même là et je donnais juste un exemple.
Après, s'il faut "juger" la poésie (accusée levez-vous !), je dirais que le "brûlot" proposé à l'origine des échanges n'est pas le texte le plus inspiré ni le plus mélodieux de l'auteure, ni le plus novateur, ni le plus original, dans le fond ni la forme, ni le plus... enfin, vous voyez.
Alors, pourrions-nous au moins nous entendre sur un ou deux points : si on désire inclure de la politique dans nos œuvres, il faut avoir compris les tenants et aboutissants de nos prises de positions, et les assumer. Mais il faut aussi savoir dans quel camp celles-ci nous rangent, et quels en seront les détracteurs. Parfois, on se retrouve l'allié objectif de fieffés faquins, et on le regrette très vite. Et se réfugier alors derrière la liberté d'opinion n'est plus une protection valide et efficace contre l'incendie qu'on a allumé.
Votre mésaventure, Laurence, en est la preuve. Je vous souhaite d'en assimiler les enseignements pour l'avenir.
PS pour Hattie : je suis un admirateur de la première comme de la seconde, Louise et Rosa sont des sources d'inspiration illimitées. C'était bien sûr des compliments que ces comparaisons.