Un corps tremble S'écroule
Sous les rires le deuil Les cailloux du désert
écorchent Noire foule
Sont-ce des pleurs De la sueur Qu'importe au ciel
qui chavire L'absence
comme la nuit venant La ténèbre et le fiel
La chair nue Sans défense
À genoux Blessée l'ombre se traîne Le poids
écrase Hors d'haleine
Personne ou presque Allez debout L'âme aux abois
Il faut vivre l'obscène
Les mains Les pieds Ça se disloque Et craque À mort
Amour tu m'abandonnes
Jusqu'à l'os Tout est soif Mais un oui crie plus fort
ô Jésus qui pardonnes
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Tableau de Antoine Van Dyck (1622)