Montant au ciel d’or et d’azur
incroyablement
impensablement
vivante
avec ce sourire où
toute grâce
abonde
droite comme lys
très pure flamme
devant qui s’effacent
tous les nuages
tous les anges
belle d’une beauté
qui rend poussière
la beauté
le regard d’eau lustrale
pardonnant les clous
la croix
nos mille misères
le cœur transpercé
de rayons par-delà
combien d’ombres et de larmes
servante du seul amour
ô souveraine
Marie toujours vierge
Marie mère de Dieu
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Le Titien : Assomption de la Vierge Marie (1517)