Au fil du temps qui passe il va
affirmant la beauté des roses
affichant son mépris des proses
féal des rêves qu’il rêva
De l’aube au crépuscule ainsi
son désir foule nos poussières
rend dérisoires les lumières
de notre ciel qui s’obscurcit
Il ne se soucie d’être aimé
par la foule des automates
ceux qui ânonnent et blablatent
selon un discours programmé
Ne traverse-t-il les miroirs
où nos mille masques s’effacent
le Rubicon des jours fadasses
où bavent mille désespoirs
Qu’il offusque tel cœur épris
de nos modes sentimentales
lui est une pluie de pétales
dont il savoure tout le prix
Très loin de lui gît l’ambition
des quatre saisons qui pactisent
eaux de boudin et cendres grises
Il crie l’Amour et sa passion