6 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Minuit craque au ciel
Dans la chambre
le souffle du fiel
ou de l´ambre

Au zénith l´hiver
Noire neige
aux reflets de fer
Qu´espéré-je

Mille et un éclats
par les ombres
comme autant de glas
Ô décombres

S´extasie le sang
L´éclair joue
Pleur incandescent
sur la joue

Il n´y a plus rien
que ces masques
le tien et le mien
fols fantasques

Le temps se meurt-il
Le deuil brame
Vertige d´exil
Nul dictame

Sur le vieux miroir
glisse Hécate
Que pourrais-je y voir
qui n´éclate

Très sombre cristal
le coeur crie
mais le corps hiémal
pourtant prie

Phalène d´acier
la mémoire
Fleurs vous délaciez
votre gloire

Tant de livres lus
La poussière
des jours révolus
Cimetière

Tout est dénuement
Décadence
La beauté se ment
rêve rance

Le siècle en lambeaux
Plus d´envie
La chair aux flambeaux
Et ma vie

[Jped]

 

Tout un jeu subtil de la métrique et de la rime , des mots et des sonorités : une poésie douce-amère, un vrai enchantement !

[M. de Saint-Michel]

Tout un jeu subtil de la métrique et de la rime , des mots et des sonorités : une poésie douce-amère, un vrai enchantement !

Ce poème, en effet, n’essaie pas tant d’exprimer que de suggérer un état d’âme…
Un grand merci.

[khamylle-abel delalande]

Merci bcp pour ce poème au rythme prenant. J'aime particulièrement cette image : "phalène d'acier la mémoire". Le rapprochement de ces termes me touche mais je ne saurai dire pourquoi. Peut-être la vulnérabilité et l'évanescence du papillon en opposition à la robustesse de l'acier, comme si la mémoire était ces deux aspects à la fois.

[patricia moles]

        Un splendide poème, tout en touches impressionnistes, qui  créent une atmosphère pleine d'émotions.

 

        L'impression d"un chant de violon,  virtuose, à la fois nostalgique et paisible.. .

 

        Merci !

 

        Amicalement,

 

        Patricia.

[M. de Saint-Michel]

Merci bcp pour ce poème au rythme prenant. J'aime particulièrement cette image : "phalène d'acier la mémoire". Le rapprochement de ces termes me touche mais je ne saurai dire pourquoi. Peut-être la vulnérabilité et l'évanescence du papillon en opposition à la robustesse de l'acier, comme si la mémoire était ces deux aspects à la fois.

Disons en outre que les souvenirs peuvent être cruels justement parce qu’ils appartiennent à un temps qui ne ne reviendra pas, sans omettre le fait que la phalène est un papillon de nuit…
Merci pour votre commentaire…

[M. de Saint-Michel]

        Un splendide poème, tout en touches impressionnistes, qui  créent une atmosphère pleine d'émotions.
 
        L'impression d"un chant de violon,  virtuose, à la fois nostalgique et paisible.. .
 
        Merci !
 
        Amicalement,
 
        Patricia.

«En touches impressionnistes » : c’est tout à fait cela!
Merci pour votre lecture.