chevalier dupin
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Publications sur Toute La Poésie
Le ventre de Paris
26 juillet 2025 - 10:23
Aussi urbain soit-il
Avec nous qu'il sait être si vil
Le ventre de notre Paris
Celui de notre dame ogresse
Vaut bien une messe
Le ventre de Paris
Qui n'est pas une sainte
Plusieurs fois s'est arrondi
Le ventre de Paris
Vingt fois vu enceintes
Est murs et mûr comme un fruit
Le ventre de Paris
Libéré de sale engeance
N'a accouché d'aucune souris
Le ventre du Paris qui s'aime
Pour chaque délivrance
A fait un tour sur elle-même
Le ventre de Paname
Est celui d'une grosse dame
N'en sortant pas grandi je vis
Dans son dix-huitième nourri
Dans une des deux tours sur elle
Au sein de la porte de la Chapelle
Au vingtième à vol d'oiseau
Du Sacré-Coeur que j'entends battre
Dans la poitrine de Montmartre
Nombriliste je surplombe tout là-haut
Sous le ciel logeant Zola
Le ventre de Paris Halles ah là là !
Halles mais pas que... de Paris
Le ventre je parie avec des si
Qu'on le mettrait en bouteille même
Qu'on le mettrait en Jéroboam
Tant il est énorme à l'extrême
Le bidon d'ogresse de Paname !
Et si tu m’aimais sans le savoir
09 juillet 2025 - 12:53
Si tes yeux
Avaient des vues sur les miens
Ça ne te regarderait pas
Les gestes merveilleux
Que tes mains
Oseraient pour moi
Jamais ça ne te toucherait
Ce que ta bouche ferait
Entendre
De tendre
À mes tympans
Ça ne te parlerait nullement
Ce que tu ressentirais enfin
De mes effluves passionnés
Te passerait sous le nez
Sans qu’il en soit au moindre parfum
Ah si tu n’en avais conscience
Combien pourrais-tu me chérir !
Dont tu aurais l’ignorance
Au point de n’en souffrir
Sous le poids d’aucun remords
Quel bel amour privé de mort
À l’insu de ton coeur battant
Pourrais-tu me porter dedans !
Tous les murs auraient-ils des oreilles ?
16 juin 2025 - 06:59
Au hasard de quelque malfaçon
Au ciel dans le plus vif appareil
On dirait bien que celui du son
Suivant le grand vent là qu'il avionne
Aurait un cul plutôt ! plutôt gros
Avec quoi il pèterait plus haut
Que le trou de la couche d'ozone
Poisson sage et gentil…
02 juin 2025 - 09:51
Poisson sage et gentil
Dont le regard me dit
Qu’il m’imagine ami
Dans cette rêverie
Tout poisson que je sois
Comme un frère pour toi
Sais-tu comment ta mer
Jugera la chimère ?
Car si je suis poisson
Que le temps y soit clair
Ou propre à la mousson
Que ne ferais-je en l’air
Encore à y rester
Sinon lors me noyer ?
Le fallant cependant
De milieu en changeant
Poisson serais-je heureux
Dans l’eau comme un moi-même
D’aventure du feu
Ne songeant qu’au baptême ?
Or poisson si j’étais
Ne serais-je jamais
Posé sur mon séant
Debout sur l’océan ?
Dans l’état des poissons
Au flot des vagabonds
Pourrais-je seulement
Dormir au long d’un banc ?
Enfin tel un poisson
Plongé dans la boisson
Ne lui laissant qu’en vivre
De quoi donc serais-je ivre ?
Poisson gentiment sage
Dont la bouche au passage
Ne dit ce qu’on répond
À pareilles questions
Oublie ce que je suis
Et ne suis plus depuis
Que nous fûmes amis
Merci pour ce moment
De si douce folie !
Et adresse de tendres
Baisers à ta maman
Elle a bien dû comprendre
Au fil de l’entretien
À aller dans le tien
Que je n’étais vraiment
Pas dans mon élément !
Pendulaison
23 février 2025 - 11:25
Il passe avec moi
Comme un ange qu'il n'est pas
Il passe en silence même le bonheur
Car toujours temps est-il encore
Ce silence s'il est d'or
Qui me fait vivre des ors-heures !