Battant dans l'indifférence
Sa chamade muette
Ai-je un coeur de silence
Un palpitant à qui personne
L'oreille ne prête
À qui nul ne donne
La moindre audience
Mais dans l'existence
Qu'il m'octroie encor
Ai-je au moins un silence
Dont j'entends par chance
Qu'il a du coeur jusqu'à l’or
chevalier dupin
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Publications sur Toute La Poésie
Cœur de silence
24 août 2025 - 01:37
Pseudo-poésie du poète qui a un grain
11 août 2025 - 01:18
Au nom de quoi l'écume
Met-elle dans le vague
La crête d’une vague ?
Au nom de quelle plume
La brume dans les cieux marins
Signe-t-elle la fin du dicernable?
Sous quels noms d’embruns
Écume et brume chacune innommable
Oeuvrent-elles donc pour rendre anonymes
Les moins inconnues du monde des cîmes ?
Pour finir
11 août 2025 - 11:33
L’homme est un loup pour l’homme
Et pas que les nuits de pleine lune
La femme est l’avenir de l’homme
La femme fatale comme aucune
L’amour est aveugle - peut-être de naissance
Il n’est propre qu’au péché - saleté d’orgueil !
Pourtant mon humble troisième oeil
A vu en lui un sixième sens
Guérissant tout à son fil
Jusqu’à nous rendre malade
Que ne prête nul camarade
Le temps c’est de l’argent pas facile
Et résultante de toutes ces formules
Surtout pour finir la vie est belle
Mais contrairement au ridicule
Jusqu’à l’échapper belle
Elle tue
C’est la vie !
Ça ne l’est plus
Tellement aussi
Le temps ça coûte bonbon !
03 août 2025 - 08:10
Parce qu'aux yeux
De mes proches dont la Camarde
Peu à peu à perte de vue
Petit à petit en cascades
Dont la cataracte
Le temps qui diminue
Me met en pièces
Dont acte !
Preuve dans sa petitesse
Le long de chaque jour
Qu'il prend sans retour
Et jusqu'au bout
Chacun d'entre nous
Pour un raccourci
Vers la nuit de l'infini
Triste Jivaro d'opérette
De la sénescence en pleurs
Il réduira ma tête
À peau de chagrin
Il rabougrira mon grand coeur
Le faisant battre pour rien
Ou pour le moins encore
Il rétrécira mon corps
Le faisant menu pour les vers
Ou des cendres via l'enfer
Tandis qu'il m'abaisse
Cependant ma graisse
Sous lui
Je me ratatine
Le poids des ans m'aplatit
Il prédestine
Ma bonne étoile
À l'effondrement total
À terminer son chemin
En supernova mamie
Dans un espace restreint
N'y a-t-il pas pis ?
Pourtant quand je vois mal
Au-delà du miroir fatigué
La diaphane enveloppe froissée
Dans lequel le temps emballe
Ma forme qui n'est pleine
Que par sa douce rotondité
Que sur moi si acidulé
J'aie le goût et pas qu'à peine
De ce qu'il m'a sucré
Dans l'espoir sacré
D'une fin exquise
Je me trouve un air de friandise
.
03 août 2025 - 08:09