Aller au contenu

chevalier dupin

Inscrit(e) : 14 avril 2008
Hors-ligne Dernière activité : nov. 22 2025 03:56

Publications sur Toute La Poésie

LE TEMPS DU TEMPS DE L’HOMME OU D’UN POÈME

20 novembre 2025 - 10:03

Et si j’étais simultanément

Au passé au futur et au présent ?
Et si j’étais ou pas à la fois mort et vivant ?

À la fois rien qu'un peu beaucoup et tout autant

Car j’ai été je suis

Je serai car je suis

Je serai ce que j’ai été

Ce que je serai l’aurai-je été

J’ai été ce qu’encore je suis

Je serai toujours ce que je suis

Le temps dans tous ses états a-t-il un sens ?
Ce qui fait le temps fait-il la différence ?

Le temps par la mienne a-t-il une existence ?

Suis-je un temps ou pour un tantième

Suis-je le temps lui-même ?

D'après quelle ou au pendant de quelle conscience voire qu’elle par avance

Je n’en sus rien

Je n’en sais rien

Je n’en saurai rien

Si ce nest que le temps par trois

N’est peut-être rien

Qu'un quatrième à la fois

Qu’un conditionnel qui me conditionne

Du printemps vers l’hiver via l’été puis l’automne

Sur le qui-vive par mourir mûr ou par feu naître

Et si ma condition d’homme qui me questionne

Sans laquelle je ne pus ne puis ne pourrai ou ne pourrais être

N´est ne serait ne serait ou n’était pas sine qua non ?

De la terre d’adieu à la lune salutaire

19 novembre 2025 - 08:39

Le ciel lui réclamant de me porter en terre
Alors que je serais encore dans la lune
- Car depuis toujours je suis si rêveur - j’espère
Lancer depuis ma belle onirique tribune :
- Eh faucheuse  toi qui fais le mort ou la morte
Viens donc me prendre la vie si t’es astronaute !

Avertissement du jour

18 novembre 2025 - 07:28

Ne marchez pas dans la nuit sans amour
C’est une ordure
Dont au matin l’ombre 
Vous fait un souvenir de merde
Sous les chaussures

Si le jour est océan

18 novembre 2025 - 06:37

Sur la planète Exil
Pour le naufragé du temps
Si le jour est océan
Quelle heure est île ?

Dans la morbidesse du tain du miroir

09 octobre 2025 - 10:15

Dans la morbidesse du tain du miroir
Des trompeuses apparences
Et du destin inexistant comme la chance
Sur le fil de la langue comme du rasoir
Rêvant d’avenir aux délices noires
Rangé aux mythes dans les armoires
Dont se meuble la mémoire
Je parlais aux moires
 
Je leur parlais ainsi parlé-je aux mares
Aux eaux stagnantes qui s’emparent
De l'espoir le plus rare
De mon âme à fond plat
Dont le plus grand combat
Se perd dans la gabarre
Que je mène au milieu de mes tares
Jusqu'où plus rien ne démarre
 
Pareillement m’adressé-je aux mers
Des yeux rouges comme des khmers
Aux flots d’un regard étale et oblong
Quand l’écume de rage éphémère
L’esprit vaniteux se ventant aquilon
Sous les ailes déchirées des chimères
Et jouant au feu dans le souffle amer
Des dragons d'amours qui me déprimèrent
 
Leur parlé-je comme je parle aux murs
Dans le creux des oreilles dit-on
Qu'ils ont ou n'ont pas à discrétion
Pas malin comme un singe ni même un lémur
Dans le vase clos irisé de la  murrhe
De mes tristes confidences je murmure
Le nombre des failles de mon armure
Et la peur de me casser le col du fémur
 
Je parlais aux moires je m’en remémore
Aux mares du fond du coeur d’un vieux matamore
Ai-je parlé puis comme un corbeau de son nevermore
Ai-je soûlé les mers de mes remords
Toujours au secret des murs de ma forteresse 
Sous la menace fatale d’une épée de Damoclès
Maintenant droit comme le y d’une claymore
Je m’apprête à parler aux morts !