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LeGénéralHamilton

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#212212 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 11:10

Bon ok javoue malthus et moi ne formons qu'une seule et même personne. Autrement dit c'est mon fake


#212209 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 11:05

Alors, qui vote pour moi?


#212205 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 10:49

La roche Tarpéienne (en latin : Saxum Tarpeium) est une crête rocheuse située à l’extrémité sud-ouest du Capitole, à Rome. Lieu d’exécution capitale pendant l’Antiquité, c’est de là qu’étaient précipités, jusqu’à la fin de la République romaine, les criminels ; ceux qui souffraient d’une déficience mentale ou physique importante subissaient le même sort car on les croyait maudits des dieux

sachant bien sur que malthus fait partie des deficients mentaux


#212200 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 10:34

Et je vous debarasse de malthus


#211598 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 04 août 2011 - 01:14

ok c nul mais jentre dans un nouveau cycle et il ne sera pas poetique ouf, ptet debut de roman avec meme systeme que sur la route ou le grand maulnes= fascination dun loser pour un type plus libre que lui

LOSE VI

Ca ne s'improvise pas les cuisses. Ni les seins, ni le grain de peau. L'amour ça ne se perd pas, ça se creuse sans finir. C'est encore mieux sans aimer. L'homme, comme la femme. Je ne saurais pas expliquer ce qui faisait qu'Hector plaisait aux filles. Peut-être qu'elles avaient l'impression de partir en vacance avec lui, être assise derrière et regarder passer le paysage, sans avoir peur, c'était encore mieux quand il pleuvait et qu'elle pouvait compter les gouttes sur la vitre. Hector c'était le ronronnement du moteur, et peut-être que derrière ça il y avait encore leur père qui, quand elles étaient gamines, les tenaient sur ses épaules, une chaleureuse sensation de joie et de danger savamment maîtrisé, un tourbillonnement, un vertige, le truc qui fait qu'une femme s'anime alors, s'embrase comme une allumette, et s'arrête sur le type les yeux grand ouverts en pensant "Embrasse-moi" et puis rideau. Mais Hector ne tombait jamais amoureux, il disait des filles qu'un jour elles tomberont amoureuses d'un mec qui serait amoureux d'elles et qu'elles cesseraient alors de faire l'amour. C'est vrai qu'un couple c'est salement dégueulasse, l'étonnement prend souvent la porte, mais je me suis toujours méfié des grands mots. Ca s'assemble dans un manuel, dans un livre assez ennuyant et fatiguant à lire alors qu'on pioche jamais les bons, bien que, paradoxalement, j'ai toujours eu grand plaisir à lire les règles de conduites des communautés de moines. Vrai ! Mais me concernant, je préfère ne rien savoir de la prochaine note tout en perdant le souvenir de la musique, et qu'elle se répète, qu'elle se répète, sans jamais que je ne m'en aperçoive, toujours nouvelle... Enfin, sur le papier, une femme libre, une de ces déesses inatteignables, une Megan Fox, une Scarlett Johansson, une top-modèle suédoise ça me paraît très séduisant. Le choix entre bergère et putain sans jamais pouvoir mordre la même pomme. Bon, je ne suis pas comme Hector, je ne suis qu'un pauvre loser qui a du mal avec les filles. En fait, hommes comme femmes, je leur attribue trop de liberté et de mystère pour les considérer seulement vivants, dans leur enveloppe charnelle. Je pourrais les imaginer le soir en m'endormant, les imaginer avec leur vieillesse, leur mort, ce serait une sorte de vengeance, une petite satisfaction dans des journées qui se ressemblent. Mais, sans méchanceté, avec énormément de mélancolie, je préfère voir leurs âmes s'élever comme des bulles de savon dans le ciel, en spectateur averti, en connaisseur de pureté, incapable de les toucher, les reconnaître, les voir m'échapper, une bulle de plus, une bulle de plus...


#209261 Réponse minable à Jean-michel Basquiat

Posté par LeGénéralHamilton - 24 juin 2011 - 04:59

Hier est le fruit d'aujourd'hui. Explorateur de la jungle de l'inconscient du langage. Si le langage était comme toi et moi, ce que je ne vois pas avec tous ces mots, tous ces mots ratés, les dessins que tu aurais griffonné, écrit, laissé sur le sol, piétiné. Qu'est ce qu'ils occultent ? Qu'est ce qu'ils sont dans cette pure expression de désordre où pourtant l'on garde l'assurance d'aller quelque part ? Où les placer dans une organisation de l'anarchie ? Peut-être ne pas en faire des pierres tombales ou des insectes dans un cahier d'entomologiste.
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Allons-nous épeler tous les sens que peuvent prendre les mots ? Non toute l'essence mais toute l'histoire, donner genre, faire apparaître sans témoigner et si apparaître c'est comme si je n'inventais rien, comment simplement exister ? J'existe comme à la clarté de l'idiotie qui tourne le dos dans une position d'où l'on perçoit que tout s'entend, que tout discute envers, de et dans l'origine comme autour de ces morceaux de bois qui tenaient Venise et le cadre de tes tableaux. Réaliser est parfois aussi beau que de ne pas exister, la violence est la même.
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Si nous nous en avons assez de ce qui se répète et à ce moment précis dépasser le temps qu'il nous reste, nous irons forcément plus loin : ainsi sont les banalités, ainsi va l'humour, ainsi vont presque toutes les démarches articulées, ainsi va la peinture, le plus intéressant de tous les arts.
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La bizarrerie de la fougue que tu possèdes, ta naïveté essentielle (foi, dans le sens où elle permet de porter à croire et en premier à la peinture) est excentrique pour le regard des imbéciles. L'Amérique a bien temporisé sa guerre civile, ses modèles traînent en conséquence qu'elle veut du Roi des races et de ses choix. New-York aveugle et fanatique, belle comme Rome dut l'être, avec sa diversité hallucinogène, sa criminalité et sa propension à se régénérer dans la crasse, à vivre, à maudire, à prédire comme une foule de cafards. Les Etats-Unis auraient été prêts à la révolte si New York fut sa capitale à cette époque. Le parlement aurait surement flambé.
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Jamais lut Mark Twain, mais cette couronne je la vois tous les jours, nous la voyons tous les jours et tu danses trop bien pour te tromper, ta main danse sur une musique dont nous avons l'instinct mais pas le rythme, pour le rythme tu as été shaman, tu as été nommé médecin des âmes et maître de leurs couleurs comme tu t'es échappé de ce qu'on voulait faire de la tienne, un simple artiste noir. Tes racines sont dans le ciel, ton identité tu te l'es forgé en provoquant les formes à s'animer, à rendre le quotidien des anges tolérables et compréhensible sur cette terre. Il y a bien de l'Haïtien céleste dans ton sang, une griserie flamboyante du moment présent, un trait pulsionnel de jouissance de sacré, d'appropriation de l'espace pour en faire un lieu de rite, d'empreintes sauvages.
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Same old shit. Toujours la même misère. Toujours le drame de l'homme de picasso. Toujours la même peinture détaché des moeurs, non-conformiste, pour les prendre à la source de leur délire même. On ne regarde jamais un tableau, on tombe à la renverse amoureux de son ambition. Il y a des peintres qui jouent sur la part de l'oubli, tu as fait de l'oubli même un sujet. Apparence de l'approximation, de l'erreur, de bouts de ficelles. Identité en souffrance, d'assemblages, de fratrie avec la ville et sa décomposition, véritable entente poétique avec ce qui grouille.
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