Le temps qui passe
Le poème
est la fleur
que je cueille
dans le jardin
des mots perdus,
ton corps
est la rivière
qui apporte
toute la vie
au temps qui passe.
15/1/24
06 novembre 2024 - 10:27
Le temps qui passe
Le poème
est la fleur
que je cueille
dans le jardin
des mots perdus,
ton corps
est la rivière
qui apporte
toute la vie
au temps qui passe.
15/1/24
02 novembre 2024 - 10:15
Réécrivons -- veux-tu ? -- la vie
Je t’invite dans un autre espace, loin de toutes les errances, loin de tous les désarrois.
Je t’invite dans une prairie peuplée de milliers de fleurs de lin.
Tout le passé n’est qu’un dictionnaire de pages révolues.
Réécrivons, -- veux-tu ? -- la vie.
15/1/24
29 octobre 2024 - 09:59
Vaincre la nuit
L’amour de toi
c’est la racine
de chaque jour
c’est la branche
et c’est le fruit,
c’est la saveur
de tout ton être,
l’amour de toi
rebat les cartes
l’amour de toi
fait rouler les dés
du plaisir,
l’amour de toi
est salvateur,
il bat au cœur
de mes poèmes,
l’amour de toi
sans fin m’escorte,
c’est la vraie porte
vers la vie,
l’amour de toi
il vainc la nuit,
c’est le triomphe
de l’aurore.
15/1/24
25 octobre 2024 - 12:15
La démesure
Il y a un mot merveilleux en peinture, c’est le mot « repentirs ». Les « repentirs » existent dans tous les arts. Ils peuvent être si forts qu’un écrivain peut aller jusqu’à brûler ses manuscrits, un peintre transpercer ses toiles.
Pour ma part, j’ai passé un pacte avec mes repentirs. Je ne me repens jamais de trop vous écrire, de trop vous aimer.
-- T’aimer ne peut se vivre que dans la démesure.
14/1/24
21 octobre 2024 - 06:32
L’or du temps
Douce lumière de la rose
phare à guider nos jours, nos nuits,
si prompte à la métamorphose,
précieuse, comme ce qui fuit,
le jardin, grâce à vous, s’éclaire
d’une lueur inaperçue
de ceux qui ne savent que faire
de la beauté de ce qui fut,
sur le fleuve du temps la rose,
navigue plus vite que nous,
la mort, elle en sait quelque chose,
qui sa chevelure dénoue,
mais le temps qu’encore elle brille
pour le poète est un éclat
qu’au profond de l’âme il distille
qu’au profond du cœur il reçoit,
je voudrais tout recommencer
et repartir vers la jeunesse,
exercer une autre métier,
voyager, voyager sans cesse,
les chemins qui étaient ouverts
se sont fermés depuis longtemps,
il me reste un bord de rivière,
le soleil, comme un diamant.
Ne pas tout à fait s’en aller,
avant de dire la beauté
des arbres et du soir qui tombe,
quand la lumière combat l’ombre ,
oh ! ne pas mourir encore,
avant que d’avoir transmuté
l’or du temps, donné aux roses
le diadème de l’été.
2014