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michelconrad

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Publications sur Toute La Poésie

Le temps qui passe

06 novembre 2024 - 10:27

Le temps qui passe


 

Le poème

est la fleur

que je cueille

dans le jardin

des mots perdus,



 

ton corps

est la rivière

qui apporte

toute la vie

au temps qui passe.

 

 

 

15/1/24



 



 

 

Réécrivons -- veux-tu ? -- la vie

02 novembre 2024 - 10:15

Réécrivons -- veux-tu ? -- la vie

 

Je t’invite dans un autre espace, loin de toutes les errances, loin de tous les désarrois.

Je t’invite dans une prairie peuplée de milliers de fleurs de lin.

Tout le passé n’est qu’un dictionnaire de pages révolues.

Réécrivons, -- veux-tu ? -- la vie.

 


 

15/1/24





 

 

Vaincre la nuit

29 octobre 2024 - 09:59

Vaincre la nuit

 

 

 

L’amour de toi

c’est la racine

de chaque jour

c’est la branche



 

et c’est le fruit,

c’est la saveur

de tout ton être,

l’amour de toi



 

rebat les cartes

l’amour de toi

fait rouler les dés

du plaisir,



 

l’amour de toi

est salvateur,

il bat au cœur

de mes poèmes,



 

l’amour de toi

sans fin m’escorte,

c’est la vraie porte

vers la vie,



 

l’amour de toi

il vainc la nuit,

c’est le triomphe

de l’aurore.



 

15/1/24



 

 

La démesure

25 octobre 2024 - 12:15

La démesure

 

Il y a un mot merveilleux en peinture, c’est le mot « repentirs ». Les  « repentirs »  existent dans tous les arts. Ils peuvent être si forts qu’un écrivain peut aller jusqu’à brûler ses manuscrits, un peintre transpercer ses toiles.

Pour ma part, j’ai passé un pacte avec mes repentirs. Je ne me repens jamais de trop vous écrire, de trop vous aimer.

 

-- T’aimer ne peut se vivre que dans la démesure.

 

14/1/24

L’or du temps

21 octobre 2024 - 06:32

L’or du temps

 

 

 

Douce lumière de la rose

phare à guider nos jours, nos nuits,

si prompte à la métamorphose,

précieuse, comme ce qui fuit,

 

le jardin, grâce à vous, s’éclaire

d’une lueur inaperçue

de ceux qui ne savent que faire

de la beauté de ce qui fut,

 

sur le fleuve du temps la rose,

navigue plus vite que nous,

la mort, elle en sait quelque chose,

qui sa chevelure dénoue,

 

mais le temps qu’encore elle brille

pour le poète est un éclat

qu’au profond de l’âme il distille

qu’au profond du cœur il reçoit,

 

je voudrais tout recommencer

et repartir vers la jeunesse,

exercer une autre métier,

voyager, voyager sans cesse,

 

les chemins qui étaient ouverts

se sont fermés depuis longtemps,

il me reste un bord de rivière,

le soleil, comme un diamant.

 

Ne pas tout à fait s’en aller,

avant de dire la beauté

des arbres et du soir qui tombe,

quand la lumière combat l’ombre ,

 

oh ! ne pas mourir encore,

avant que d’avoir transmuté

l’or du temps, donné aux roses

le diadème de l’été.

 

 

 

 2014