Elle y repose et s’y achève
Au champ d’urnes refleuri
d’échancrures cordiformes,
Ces campanes, qui de soies folles,
festonnent le parfum des ipomées.
Estampe des mémoires
Et leurs stèles qu’empreignent
Les remugles de l’âme,
Sous le calcin des jours
En creux, la taille-douce
De nos virginités,
Et grâce viscérale,
Prélude au grand voyage,
C’est l’être d’indulgence,
Sur le ferment meuble
Des cendres sépulcrales,
Qui gravera sans fin,
Tendresse, ma mortuaire…