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- 14 juin 2014 - 08:29
Le Haïbun est une forme littéraire du Haïku, il mêle étroitement la littérature au Haïku final.
La sente étroite du bout du monde de " Basho " est l'un des exemples les plus célèbre du genre.
***
Le voyage est ma demeure
Où les chemins sont nombreux;
A leur croisée, un arrêt
Puis une métanoïa
En ce vif éveil naissant
Au coeur de l'Eternité.
Toutes les ardeurs
les audaces sont permises-
appel de la Vie
A de SAINT-AUBEU
( SEÏTY )
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- 14 juin 2014 - 08:13
L'invariant Milieu
effleure le fluctuant-
naissance d'un cri
Droiture immuable-
la spirale des atomes
est mue par le Centre
Amour et Lumière-
au Verbe naissant un rai
fait courber la Droite
*
Satori ( Moki )
Langue des Oiseaux-
d'un céleste et haut discours
dialogue entre Amis
Océan céleste-
sur la sente sans tracé
cheminent les âmes
Eveil-Satori
dix nuages et de l'eau-
clin d'Eternité
Aurèle de SAINT-AUBEU
( SEÏTY )
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- 12 juin 2014 - 04:58
Tourné vers l'UN, m'en allant élevant
En connaissant des Astres la " Logie ",
La Volonté Solaire en l'énergie,
Son maître joint aux forces du Levant.
Amour ne m'ard' au zénith éprouvant,
Carré d'Hadès à la sombre magie,
D'amour tué, en faire l'élégie
Et l'oraison funèbre s'en suivant.
Et du vieux Pan en terre, maison huit,
D'Hécathe, argent en lune pleine nuit,
L'amour-raison consume les ardeurs
Quand au " Veau d'or ", tu consacres ce tant,
N'espère en Cieux le règne omnipotent!
Des Astres, point, destin des profondeurs...
Aurèle de SAINT-AUBEU.
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- 12 juin 2014 - 10:42
- Le Permanent est supérieur au périssable,
La constance au changement
Et l'Eternel au temporel;
L'Esprit est la Cause de la matière
Et la raison, sa perte. -
- La Cause est permanente
Et l'effet transitoire
Et exister, c'est se tenir
Hors de sa cause
Car nécessairement
L'action fait disparaître
Et oublier la Cause. -
- Au mental discursif
Péfère l'Intelect,
Le " Noûs " de Majesté
De la pure Intuition ( Métaphysique )-
- Ordre et mesure en tête, être sa propre loi;
Charitable rigueur rend Justice plénière
Et réajuste l'ordre humain au divin Ordre
Car le Juste est sans loi, hormis la Charité. -
- Le monde archétipal des idées occurentes
Convie l'esprit et l'âme de l'être " Eveillé "
A recouvrer de l'Ordre de l'ontologie,
L'Invisible Présence en Sa Réalité. -
Aurèle de SAINT-AUBEU.
- Extrait de : " La Langue des Oiseaux ",
( Oeuvre protégée )
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- 08 juin 2014 - 06:21
Condamner la laideur, c'est aussi tuer beaucoup de monde...Sinon pourquoi dire que le beau est vrai, c'est encore à voir
Pourquoi mélanger l'esthétique et l'éthique ça reste une philosophie de nazis cette confusion
Le bon et le bien ça reste des concepts personnels ou communautaires...Sinon j'aime plutôt bien
Bon soir, Victor rugueux,
De quel droit devrais-je condamner la laideur...?
Loin de moi que de vouloir tuer le monde, d'autres forces s'en chargeront...le temps venu.
A vous écouter, Platon serez un nazi et le petit nombre des Philosophes Traditionnels à sa suite...!
Ai-je parlé d'esthéthique et d'héthique ( qui sont étrangers à la Philosophie Métaphysique? )
Qu'avez-vous donc aimé...?
Saint-Aubeu.
Cette bouillabaisse métaphysique pêche par trop d´anchois..
( Isabelle Mergot ? )
Bon Soir, efemerid,
La Vraie Métaphysique, ( que vous semblez ignorer ) n'a rien à voir avec la philosophie universitaire et contingente d'un monde qui n'en peut; Elle est unité en Soi!
Je vous souhaite de bonnes méditations dans le Vide en Soi et justes reflexions !
A votre écoute, Isabelle.
Saint-Aubeu.
Le Bon, le Beau, le Vrai: les 3 facettes d'une même réalité...
Bon Soir, cher Saint-Michel,
S'Entendre et se Comprendre, sans se parler et user de mots inutiles ( hors l'Idée! )
Merci, Ami sur le Chemin.
Saint-Aubeu.
Posté par
- 08 juin 2014 - 11:30
- Ô Seigneurial Instant baigné de la Présence,
Je dirai la Saveur du célèste Séjour!
- Aux portes du sérail, la Gnose alexandrine,
La pérenne Sophia, les chants Métaphysiques
Charment l'Adepte en l'UN, le Chevalier errant...!
- J'ai bel Amour entier pour la Dame Sophia,
La divine Sapience en Force et en Beauté!
-Du multiple imparfait, nous feront l'UN - parfait, en Soi!
- L'Invisible suspend des signes dans le Ciel;
La Vie est un mystère et notre âme un secret,
L'Âme de l'Univers accouche de tant d'âmes...!
- D'un esprit indigent, l'Homme* pense en désordre!
Notre Origine est cosmique et métaphysique
Et non le produit d'un coït animal!
- L'Idée première fut: " Amour et Vérité!
La Vérité n'appartient à personne,
C'est la Personne qui lui appartient!
- Chaque être est différent,
Son Oeuvre irremplaçable!
- De ces métaux mondains laissés sur le parvis
Du Temple de ton Corps centré, orienté,
Ne garde dans ton Coeur que l'Or philosophale!
- Le " Beau " nous est aimable,
Il est splendeur du " Vrai** "
Dans la coupe du " Bon! "
Aurèle de Saint-Aubeu.
(* l'Homme: l'Humanité Adamique )
(** Les deux premiers vers sont de Platon, à quoi j'ai bien modestement
Ajouté le troisième vers pour conserver la Tri-Unité dans les trois mondes: Le Vrai: l'Esprit - le Beau: l'Âme - le Bon: le Corps - )
Posté par
- 05 juin 2014 - 03:23
Hmmmm... Quelle différence fais-tu entre moki et haïku, Aurèle?
Un Haïku doit comporter un " Kigo " ou mot de saison tandis que le Moki n'en réclame pas et aborde tous les sujets possibles.
L'Art du poème court originel est le Tanka, puis vinrent ses dérivés, ses variances au fil du temps.
Merci, Cyraknow, pour votre intêret porté par cet Art subtil!
Aurèle - SEÏTY -
Posté par
- 05 juin 2014 - 09:31
Cavaliers sur la plage
(d’après le tableau éponyme de Gauguin)
Comme un grand hortensia ornant une maison,
La plage est saisissante en son habit de rose
Dont la grâce poudrée s’étend à l’horizon.
La nature, coquette, prend un instant la pose.
Depuis des millénaires, posée sur les flots bleus,
L’île prend le pinceau de roses coquillages,
Se parant de beautés qui ravissent les yeux,
Quand les petits éclats s’amoncellent en plages.
L’océan est l’écrin dont cette île paisible
Est le plus beau joyau, un trésor minéral,
Et cette plage rose un bijou indicible
Dont le ton si marqué est un rien théâtral.
Les vagues sont ornées de frises de dentelle,
Leur bleu céruléen s’écrasant à fracas,
Laissant sur le fuschia leur écume si belle,
Qui lèche le bosquet d’arbres tristes et las.
Trois arbres déplumés, perdus et rachitiques
Dressent en bord de plage une idée de la mort,
Tendant vers les cieux clairs leurs longs doigts squelettiques,
Résistant aux embruns dans un ultime effort.
Cavaliers demi-nus ressemblent au Centaure.
La plage-coquillages crisse au pas des chevaux,
Qui marchent doucement sur ces traces d’aurore.
Tous regardent au loin, par-delà les rouleaux.
De jeunes demoiselles aux fringants chevaux pâles
Se joignent aux garçons aux tons de cuivre chaud,
Et le gris minéral des robes animales,
Contre le fond si bleu, prend la teinte de l’eau.
Des chevaux d’Apollon le long circuit s’achève,
Et le feu du soleil n’honore plus les cieux,
Laissant l’azur blanchi au-dessus de la grève.
L’ensemble est un régal pour le cœur et les yeux.
31 mai 2014
atelier musée Petiet
Gauguin ; contrainte : raconter l’histoire du tableau .
Bon Jour, Cynakorw,
J'ai lu ce beau poème dans le cadre d'une poésie contemporaine et non néo-classique!
J'ai ressenti bien des émotions à vous lire, étant moi-même cavalier, profitant du calme et de la vesprée pour longer la mer sur les plages tranquilles, dans l'adieu du soleil couchant.
Que de sublimes instants et de merveilleuses complicités!
Avec mes remerciements,
Saint-Aubeu.
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- 05 juin 2014 - 09:12
Frisson de fleur à l'étrave des chimères,
Que confier de nous aux parloirs des musées?
Où disloquer nos corps de misère,
Dans quelle ouverture, sur quelle toile cirée?
Le lit las git, ne promettant plus rien,
Il n'est plus arbre ni odeurs compatibles
Jetées bas là par ces gestes aériens
Que les matins rendaient parfois possibles.
Tourner autour, expurger nos discours,
Voilà ce que désormais nous mimons
Tels deux danseurs aux piètres souffles courts
Ayant trop fui les rivières et les monts.
Le goût amer, sec, trouble de la défaite
Crispe nos coeurs et nos doigts qui s'éloignent,
Tandis qu'en nos yeux une bien triste tempête
Eteint ces braises qui ne seront plus flammes.
jim
Bon Jour, Jim,
La lucidité, qui est une force, éclaire la conscience afin de surmonter et com-prendre ( Prendre en Soi pour réaliser...) nos incertitudes, nos doutes, nos motivations mais aussi nos merveilleuses potentialités sommeillantes.
Rien n'est acquis dans cette existence passagère: nous avons plus à perdre qu'à gagner, dans la dualité de l'être incarné qui nous incite aux " rencontres ".
Merci, Jim!
Aurèle.
Posté par
- 05 juin 2014 - 08:44
D'une haute tenue d'écriture et de pensée...
Re-connaissance, Saint-Michel!
Merci Aurèle de SAINT-AUBEU pour ces reflexions profondes et si bien tournées.
Le Beau est la splendeur du Vrai, dit Platon.
Belle élévation d'Esprit, cher FlorentM.
Saint-Aubeu, serviteur de l'UN.
Posté par
- 05 juin 2014 - 08:39
Au temps des amours
une oeillade si coquine
Invite à l'amour.
Très jolis haïkaï, cher Aurèle. une grande sensibilité de ton.
Oh, Jim, tu es incorrigible!!
Un bien charmant Moki!
Merci d'Aimer, Cyraknow!
Très cordiale sympathie.
Aurèle.
Je sais... je sais... et pourtant je fais des efforts...
Mais il y a tellement de vie en moi...
Bises?
Aimer la Vie, c'est se savoir éternel*, cher Jim!
( * dans ce que l'âme a de plus beau )
Aurèle.
Posté par
- 05 juin 2014 - 08:23
Et Dieu créa l'homme dans sa "divinité".....Hors du temps !
Attendons le temps suivant....
Grandeur et réminiscence ....Ces vers...un vrai retour à la conscience des clartés...innées..certainement !
Amlt
Marie-Louise de Polignac
Bon Jour, Dame de Polignac,
Ce temps qui vient sera un " Temps qualifié " dans l'âge d'or recouvré du cycle de l'humanité trans-formé!
Avec mes hommages et toute ma sympathie.
Saint-Aubeu;
Bravo pour cette Trilogie tant il est toujours difficile de marier poésie et philosophie!...
Bon Jour, Saint-Michel,
Juste parole que celle-ci!
Merci de le reconnaître.
Avec ma cordiale sympathie,
Saint-Aubeu.
Bravo et merci pour ce dernier fragment d'une trilogie admirable, où philosophie et poésie se mêlent admirablement.
Bon Jour, FlorentM,
Comme le note si judicieusement, Saint-Michel, l'exercice est peu aisé...!
Je vous remercie de l'avoir apprécié!
Amitié Philosophique et Poétique de:
Saint-Aubeu
Posté par
- 04 juin 2014 - 08:07
De Son visage ayant trouvé ma ressemblance,
Je vais au centre Aimant de mon Identité;
Uni au coeur du " SOI " qui est la Vérité,
Je n'ai plus à souffrir la moindre vigilance.
Quand du Verbe muet de l'or de Son silence,
J'entends, de l'unique Oeil, le Chant d'Eternité,
Dévêtu du désir de ma nécessité:
" Je Suis celuis qui Suis ", l'Être par exellence!
A l'Ombre, retournant ma sombre cécité,
Je suis rayonnant de ma belle recouvrance
Et tout Amour-Vivant par ce don hérité.
Pure Lumière étant de vivace brillance
Car je vis l'Infini sans plus de mésalliance,
Vainqueur et glorieux dans ma Divinité!
Aurèle de Saint-Aubeu.
Voici close cette trilogie Métaphysique; je vous remercie pour votre attention et votre suivi ainsi que pour l'interêt que vous avez apporté à ce sujet lors de vos commentaires.
Posté par
- 03 juin 2014 - 05:16
- De la Dignité noble et aristocratique,
L'orgueil et la fierté sont enfants misérables.
- L'unique nécessaire évince les conflits;
Pourquoi toujours vouloir Posséder, acquérir...?
- Au jour d'hui, c'est le fruit qui juge le Figuier!
- Rien ne nous appartient, mais tout nous est donné;
Bon gré mal gré, il faut que nous prenions le tout...!
- S'abîme dans la " Nuit Obscure " l'Homme Sage
Et pour ( ses créations ) s'épuise l'homme fou.
- Joie du coeur recouvrée entre deux vérités
Et vite ensevelie sous l'Enfer des mensonges.?
- Monde d'anomalies, de monstruosités,
Produire et consommer, consommer et produire.
Aurèle de Saint-Amour.
Texte tiré de la " Maïeutique de l'En-Soi " - épuisé -
Sous le speudo: ANONA.
A suivre, s'il vous plait...!
Posté par
- 03 juin 2014 - 04:43
Bien que je ne sois pas un grand connaisseur de cette "école" philosophique, il me semble que votre sonnet s'inscrit dans la mouvance gnostique. Est-ce que je me trompe?
J'ai étudié la Gnose, effectivement, mais ces trois sonnets relèvent de la Métaphysique dans le sens de: " La Tradition primordiale " d'où dérivent, comme autant de rayons convergents, les diverses traditions spirituelles ratachées à un Centre.
Avez-vous connaissance du " Prêtre Jean ", de " l'Agharta " et du " Roi du Monde? "
Bon Soir, Saint-Michel.
Saint-Aubeu.
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