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Jigsaw

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Hors-ligne Dernière activité : juil. 23 2018 04:02

#275436 Nuit de toi

Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 05:05

Il a vécu l’horizon aux confins des étoiles

Il a goûté au fleuron, à le boire à la lie

Il a su la passion, que les matins dévoilent

Il a vibré au tourbillon des phalanges de vie

 

Et là, la nuit s’envient repeindre sur la toile

Ces instants phénixiens à la beauté d’algie

Et là, son corps s’envient frémir aux deux étoiles

Qui tapissent ses reins, et son âme irradient

 

Elle voudrait qu’il oublie ses yeux son corps, son âme

Il voudrait qu’elle s’oublie et que ses yeux s’enflamment

Elle est île, il est aile, et les instants s’égrènent

 

Il voudrait qu’elle dépose sa douceur gémelle

Elle voudrait qu’il nécrose son scorpion caravelle

D’elle à il, d’île à aile, le temps glisse et s'aliène

 




#275431 Au point du jour

Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 04:48

J'aime beaucoup sa musicalité et le parfum de mystère qui s'en dégage




#275428 Raison ne pas garder

Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 04:37

Ô raison, raisonne

Déraison, n’arraisonne

Oraison, ne résonne

Ai-je raison ?

Tu rayonnes….




#275349 Palpitement d'âme

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 11:39

Comme un vertige il glisse

Le long des falaises crisse

Dans le sable s’immisce…

 

Comme un vertige il régale

Le long des falaises cavale

Dans le sable s’exhale…

 

Comme un vertige il brille

Le long des falaises scintille

Dans le sable s’instille…

 

Comme un vertige il sombre

Le long des falaises obombre

Dans le sable s’encombre…

 

Comme un vertige il veille

Le long des falaises ensoleille

Dans le sable s’émerveille…

 

Comme un vertige il brûle

Le long des falaises ondule

Dans le sable s’inocule…

 

Le long de tes vertiges

Au cœur de tes falaises

Le sable devient perle…




#275340 Voie sans issue

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 08:22

Cinglant de justesse à défaut de justice...




#275337 Les tongs

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 06:52

Elles embellissent, nul doute, ces hommes qu'elles mènent par la braguette...


#275336 Amour(s) épicène(s)

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 06:49

Oui, magnifique !
Ça rend humble...


#275321 Les tongs

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 03:49

Je pourrais vivre en tongs, dénudé sous Hélios

Les cheveux dans la brise, la mer en sacerdoce

Je pourrais vivre en tongs, déridé par Chronos

Les orteils en marquise dans la nuit albinos

 

Mais ses talons aiguilles martèlent le béton

Elle rechigne à rêver, ses cheveux en chignon

Mais ses talons aiguilles cliquètent sous les néons

Elle veut l’exiguïté des cités parangon

 

J’aurais pu vivre ainsi, matin, soir et midi

Mais ses talons s’aiguillent matin, midi et soir

Dans l’urbanisme vain d’une ville-dortoir

 

J’aurais vécu ravi, à l’amour infini

Mais ses talons m’aiguillent vers l’asphalte noir

Et mes tongs sans blanc-seing à ses talons s’amarrent

 




#275265 Amour(s) épicène(s)

Posté par Jigsaw - 09 août 2014 - 01:36

Amour est masculin, quand il est singulier

Et devient féminin, quand elle est plurielle

 

Amour est tragique, quand il est à lier

Et devient féérique, quand elle est sensuelle

 

Amour est albinos, quand il est sans piment

Et devient sacerdoce, quand elle est enfantée

 

Amour est lancinant, quand il est récurrent

Et devient fascinant, quand elle est enchantée

 

Amour est transition, quand il est pré-pubère

Et devient volition, quand elle est synergie

 

Amour est misanthrope, quand il est adultère

Et devient philanthrope, quand elle est alchimie

 

Amour est masculin, quand il est épicène

Et devient féminin, quand elle est épicène

 

Elle luit

Il aile

Et ensemble volent sur les arpèges du temps




#275201 Phéromones

Posté par Jigsaw - 08 août 2014 - 03:10

Merci Hasia, Merci Cyraknow

 

Le train de ces injures roule sur la voie ferroviaire de mon mépris et s'arrête à la gare de mon indifférence...




#274966 Phéromones

Posté par Jigsaw - 07 août 2014 - 10:17

A l'ombre de la nuit qui chute sur les champs,

Les doigts s'affolent, se transent et s'affriolent

Sur ces corps frémissant

 

Laissant poindre l'azur d'un désir immanent,

 Prémices d'exaltation au parfum lauréole

Suave et fascinant

 

Et ces lèvres qui se frôlent n'aspirent fébrilement

Qu'à l'union suprême, vertige farandole

Inexorable instant




#224450 Les Aimants

Posté par Jigsaw - 31 octobre 2012 - 05:53

Un beau jour dans un bar, ils se trouvent et s'aimantent,

Deux aimants qui s'opposent, et se charment et se tentent.

Lui lui dit : "Pour la vie tes cheveux sont mon or" !

Elle, elle voit dans ses yeux l'océan et son port.


Elle qui peint leur amour sur sa toile de velours,

D'un pinceau trace en cœur l'horizon de leurs jours.

Lui l'aimant tendrement, d'un baiser, doucement

Lui caresse la joue, et arrête le temps.


Et les aimants amants, aujourd'hui, pour la vie,

Dans un frisson d'étoiles voient leur destin uni,

Communiant leur bonheur à ceux qui ont eu l'heur

De goûter un instant à toute la saveur


D'une amitié sincère que le temps a forgée,

Comme se forgent aujourd'hui les anneaux des mariés.

Et sous un ciel d'éther, mille champs verdoyant

Où les aimants qui s'aiment y sèment à tout vent.


À vous amants aimants, que ce jour qui commence

N'ait de nuit que la nuit où débute l'enfance.




#224261 Débuts sorellaires

Posté par Jigsaw - 22 octobre 2012 - 06:39

Solen cristallin dans mon corps chrysaldien,
Tu accompagnes, ma mie, ma mue serpentine;
Et quand le soleil point sur les monts séléniens,
Tu potentielles l'action de mes fibres endorphines.

Aux détours et contours de mes spatiosités vitales,
Tu décryptes patiemment mon ossature létale,
Qui paroxysmise suavement mes accortes ravines
Où s'écoulent mes rimes, mon sang en récital....

Merveilleux carrousel
Tourneboule les vies frêles,
Magnifique manège !
Et que jouent nos arpèges !


#224175 Traumatoséophore

Posté par Jigsaw - 19 octobre 2012 - 01:46

Lire le mot... et s'en laisser inspirer... Sentir au-delà des lettres ce qu'il résonne et vibre...


#224173 Traumatoséophore

Posté par Jigsaw - 19 octobre 2012 - 01:07

Naguère il fut un temps où nos corps s’ondoyaient
Mais nos cœurs s’embrumèrent, et nos jours s’étiolèrent
Et Éole, brusquement, a éteint le passé.

Aujourd’hui, point je n’erre ; je navigue et j’espère
Que tout, en chaque instant, éclose en mille beautés ;
Qu’elles soient cette lumière, diaphane et éphémère,
Irradiant mon présent comme ce ne fut jamais.

Je suis comme ça,
Je suis ainsi,
Ainsi, comme ça, je suis.

Manège et carrousels, volupté et merveilles...


© soe/20.06.11