Ma foi oui, Pigloo, même filante, elle n'a pas fini de me ioniser!
- pigloo aime ceci
Posté par Jigsaw - 17 août 2014 - 12:28
Les étoiles frayent la nuit
Parabiose
Les étoiles confinent la nuit
Anamorphose
Les étoiles effrayent la nuit
Overdose
Les étoiles patinent la nuit
L’osmose
Les étoiles rayent la nuit
Amaurose
Les étoiles satinent la nuit
Les étoiles défrayent la nuit
Métempsychose
Ces étoiles enluminent ma nuit
Cette étoile embraye mes nuits
Métamorphose
Posté par Jigsaw - 13 août 2014 - 02:09
Dans les fêlures du soir se glissent les derniers rais
Qui frissent son corps d’ambre d’un souffle mélodieux
Comme une onde d’ivoire dans l’antre mystérieux
Lorsque ses reins se cambrent là où le désir naît
La nuit clôt les persiennes que le vent tambourine
Au loin la rivière sourd et l’azur s’éteint
Mais son âme zéphyrienne s’accoste et l’étreint
Navigue ses contours de sa langue sibylline
Et tous les temps alliés embrassent l’au-delà
Distillant leurs fragrances d’iris et de dahlia
Sur ces corps exaltés, sur ses phalanges expertes
L’ébène satiné de ses cheveux l’enjambe
Et l’invite à la danse des numéros d’ambe
Il s’en va s’en laisser dans ses lèvres offertes
Posté par Jigsaw - 11 août 2014 - 11:07
Majestueuse symphonie qui s'écoute comme elle se lit : en mode replay...
Posté par Jigsaw - 11 août 2014 - 08:36
À l’heure où nos yeux s’éteignent
Que mes pensées te ceignent
De tendresse et volupté
De caresses et sérénité
…Princesse aux yeux d’étoiles
À l’heure où mon corps sursoit
À l’or que ton corps déploie
Aux confins de nos instants magiques
De ces présents à l’éther féerique
…Princesse aux yeux d’étoiles
À l’heure où mon âme s’envole
Et dans son élan te cueille au vol
Et te dépose sur le lit
Qu’Oniris tisse pour la nuit
…Princesse aux yeux d’étoiles
Qu’elle te soit douce
Qu’elle te soit belle
Qu’elle te soit tienne
Qu’elle te soit nuit…
Posté par Jigsaw - 11 août 2014 - 07:17
La nuit éviscérée se vide de ses étoiles
Les ténèbres brillent, noirceurs immaculées
Aux chapelles le glas sourd des amours lézardées
S’étrangle sur les murs dans un fracas glacial
La bise se délecte de gercer ces corps d’ombre
Pantins dégingandés aux relents chrysanthèmes
Qui errent évanescents sur les vestiges sombres
De ce labyrinthe aux sépultures blasphèmes
Il est tard, il est nuit, l’éternité s’installe
Le glas de ces ténèbres a lézardé le temps
Et ces paupières d’ange s’en vont au Léviathan
La bise des chrysanthèmes comme une morsure de glace
Suture les paupières de sa morne carcasse
Il est nuit, il est tard, l’éternité s’exhale
Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 11:44
À l’heure où les lucioles
Dans la nuit qui s’étiole
Virevoltent et scintillent
À l’heure où les pendules
Dans la nuit qui bascule
Se scandent et s’éparpillent
À l’heure où les étoiles
Dans la nuit qui se voile
Se lient et s’émoustillent
Il ne voit que l’ébène,
Écrin de ses yeux verveine,
De ses sibyllines sirènes,
De ce corps d’étrennes,
De cette âme éburnéenne
De ce vertigineux noumène
Et s’esquisse un sourire
Et la nuit le chavire
Le long des aubes opalines
Où la rosée aux perles satines
Sur les fougères dessine
Ses pourtours de séraphine
Princesse clandestine
Aux yeux d’ondine
D’étoiles corallines
Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 08:10
Oui, Bibi, le bonheur est vivant, jusqu'au bout du but!
Et que la jupe ne soit pas que chimère!
Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 08:07
Quelle belle évocation de Sélène !
D'une tendresse aux images atemporelles...
Une lecture régal!
http://www.toutelapo...-29102012-2050/
http://www.toutelapo...8-daujourdnuit/
Posté par Jigsaw - 10 août 2014 - 07:38
Alors que bruissent encore aux creux de mes oreilles
Les doux murmures de tes cheveux d’ébène
Alors que goûtent encore mes lèvres aux merveilles
Déposées par tes sibyllines sirènes
Alors que frémit encore mon derme aux princières
Ondes de tes mains envieuses
Mon visage en linceul sur le suaire de tes paupières
Accompagne ta nuit doucereuse
Accompagne ta nuit, douce, heureuse
Aux confins de tes rêves je me love
Aux confins de mes alcôves je te rêve